Filtisac CI : dividende record, correction brutale

Je conseil à l achat pour le long terme l action SITAB côté à la BRVM pour la plus value et pour les dividendes

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Je conseil l action SITAB côté à la BRVM pour le long terme en plus value et également pour les dividendes

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Bonjour je suis passionné de là bourse actuellement je suis sur le portefeuille virtuel pour me former je peux quelque venant de vous

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Bonjour, Bonsoir,

En fait, l'ajustement à être opérée était plutôt de l'ordre de (3960 F - 1726 F) que de (5 000 F - 1 726 F). En tous les cas, celle-ci s'est nettement faite ; ce qui n'est pas toujours le cas (avec autant de netteté) pour d'autres actions.

Je pense que l'effet psychologique (plutôt favorable) à la suite de ce paiement de dividendes a aidé à une certaine remontée du cours après la grosse chute plutôt logique.

Ceci dit, les fondamentaux de FILTISAC sont bien là : ils sont clairement MAUVAIS !

Le marché devrait tout simplement corriger cette valeur - mécaniquement d'une part (nous sommes actuellement au cours d'il y a environ 6 mois) et, - en fonction des résultats du 2ème trimestre, puis du 3ème trimestre !

Affaire à suivre :)) .

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L’action Filtisac CI aura marqué l’actualité de la BRVM en 2025. Après avoir culminé à près de 6 000 FCFA dans la foulée de l’annonce d’un dividende exceptionnel de 1 726 FCFA par action, le titre a stagné plusieurs semaines autour de 5 000 FCFA avant de s’effondrer en l’espace de quelques séances, tombant jusqu’à 1 800 FCFA, soit un retour à ses niveaux historiques.

Une correction aussi rapide qu’inattendue, qui interroge sur ses causes et sur la capacité du marché régional à encadrer de telles secousses.

1. L’euphorie autour du dividende

L’annonce d’un dividende de 1 726 FCFA a déclenché un engouement sans précédent. À ce niveau, le rendement atteignait plus de 34 % sur la base d’un cours de 5 000 FCFA.

Ce dividende exceptionnel a nourri une forte spéculation, propulsant le titre jusqu’à 6 000 FCFA. Pourtant, cette flambée reposait essentiellement sur l’anticipation du détachement du dividende et non sur une amélioration structurelle des performances de l’entreprise.

2. Un ajustement mécanique… amplifié

En théorie, au détachement du dividende (26 septembre 2025), le cours devait baisser mécaniquement de la valeur du coupon, soit :

5000 − 1726 ≈ 3274 FCFA

Mais la réalité du marché a dépassé cette logique. En quelques séances, le titre a plongé bien plus bas, jusqu’à 1 800 FCFA.
Les raisons sont multiples :

- Prises de bénéfices massives des investisseurs ayant acheté tôt dans le cycle.

- Liquidité réduite de la BRVM, accentuant chaque mouvement.

- Effet moutonnier : une fois la baisse enclenchée, les ventes se sont accélérées.

Le marché a donc corrigé la bulle spéculative en ramenant Filtisac à sa valeur plancher habituelle.

3. Le rôle des limites de fluctuation à la BRVM

La BRVM applique une règle de variation maximale de ±7,5 % par séance. Ce dispositif, censé encadrer les mouvements excessifs, a paradoxalement accentué la difficulté pour les actionnaires.

Chaque jour, Filtisac ouvrait directement au plafond de baisse autorisé (-7,5 %), enchaînant plusieurs séances consécutives sans offrir de véritable répit. Contrairement aux places boursières plus matures qui disposent de circuit breakers intraday, la BRVM ne propose pas de suspension temporaire permettant aux investisseurs de souffler et de réajuster leurs positions.

Résultat : la correction s’est déroulée en continu, piégeant certains porteurs qui n’ont pas eu le temps de sortir de leurs positions.

4. Leçons pour les investisseurs

- L’épisode Filtisac rappelle plusieurs enseignements :

- Les dividendes exceptionnels peuvent générer une bulle spéculative, surtout sur des marchés peu profonds.

- Le rendement élevé doit toujours être mis en perspective avec le risque de correction post-dividende.

- La gestion de la liquidité et des mécanismes de marché demeure un défi pour la BRVM.

Conclusion

Filtisac CI a illustré en 2025 les excès que peut provoquer un dividende record sur un marché émergent : une euphorie suivie d’un retour brutal à la réalité. Si l’entreprise conserve son attrait en tant que valeur de rendement, l’épisode soulève une question plus large : la BRVM doit-elle renforcer ses mécanismes de protection afin de mieux amortir les chocs et protéger ses investisseurs face à des mouvements aussi rapides ?

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