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Les résultats de l'enquête de conjoncture réalisée par la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC) auprès des chefs d'entreprise de la zone CEMAC ont fait ressortir une régression attendue de l'activité économique au premier trimestre 2023.
Cette anticipation pessimiste des chefs d'entreprise de la région est liée au repli de l'activité pétrolière, conjugué à l'atonie de la demande intérieure.
"Par ailleurs, les défis liés aux circuits d'approvisionnement domestiques et internationaux, aux aléas climatiques et aux problèmes infrastructurels et réglementaires, notamment en rapport avec les lois de finances 2023 sont des préoccupations majeures des chefs d'entreprises de la CEMAC", a poursuivi la Banque centrale.
Dans le détail, le secteur primaire devrait être grevé par les activités pétrolières et gazières et la production agricole vivrière. L'activité des cultures de rente devrait a contrario demeurer globalement favorable, en particulier pour le cacao et l'huile de palme.
Même constat dans le secteur secondaire où des performances contrastées sont également attendues, avec notamment un repli de l'activité brassicole ainsi que des perspectives nuancées des huileries et minoteries.
S'agissant du secteur tertiaire, les perspectives ne sont aussi guère reluisantes, "avec les télécommunications et le transport ferroviaire toujours sur des trends haussiers, d'une part, et une activité de commerce et d'hôtellerie-restauration en berne, d'autre part, en lien principalement avec une demande intérieure en perte de vitesse".
Dr Ange Ponou
Publié le 19/01/23 18:54
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