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L'impact économique de la guerre entre la Russie et l'Ukraine se fait de plus en plus visible et se traduit par une accentuation de la flambée des prix des produits alimentaires au niveau mondial, un phénomène pourtant déjà vif du fait de la crise sanitaire.
En effet, plus de 5% du panier d'importation des pays les plus pauvres est composé de produits susceptibles de subir une hausse de prix en raison de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, alors que cette part est inférieure à 1% pour les pays plus riches, selon une récente étude de la CNUCED.
Il ressort ainsi que les conséquences économiques de cette guerre idéologique pourraient être particulièrement alarmantes pour les pays en développement. Dans le détail, "pas moins de 25 pays africains dont de nombreux pays les moins avancés, importent plus d'un tiers de leur blé des deux pays en guerre. Pour 15 d'entre eux, cette part est supérieure à la moitié", souligne l'étude.
"La flambée des prix des denrées alimentaires et des carburants affectera les plus vulnérables dans les pays en développement, en exerçant une pression sur les ménages les plus pauvres qui consacrent la part la plus importante de leurs revenus à l'alimentation, ce qui entraîne des difficultés et la faim", a renchéri Rebeca Grynspan, secrétaire générale de la CNUCED.
Voir aussi - Afrique : La BAD veut contrer une éventuelle famine en investissant 1 milliard USD dans la production de blé
Cette offre limitée de produits alimentaires sur les marchés mondiaux s'explique par la réduction drastique des exportations de la Russie et l'Ukraine, qui en sont deux principaux fournisseurs.
De fait, la Russie et l'Ukraine représentent 53% du commerce mondial d'huile et de graines de tournesol et 27% des exportations mondiales de blé.
De plus, la CNUCED estime que la guerre en Ukraine pourrait entraîner des taux de fret encore plus élevés, en raison des mesures de restriction concernant l'espace aérien.
"Tous ces chocs menacent les acquis de la reprise après la pandémie de la Covid-19 et bloquent la voie du développement durable", s'est alarmé Rebeca Grynspan.
Dr Ange Ponou
Publié le 18/03/22 10:47
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