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Le Groupe Orange Côte d'Ivoire signe au premier semestre 2025 une performance soutenue, portée par la progression du chiffre d'affaires et une rentabilité bien maîtrisée. Les revenus consolidés atteignent 579,3 milliards FCFA, en hausse de 9,9 % sur un an, grâce à la dynamique des services data mobile et fixe en Côte d'Ivoire, et à la contribution soutenue des filiales du Burkina Faso et du Libéria.
L'EBITDAaL s'établit à 200,8 milliards FCFA, en progression de 8,4 %, traduisant une gestion rigoureuse des charges d'exploitation dans un contexte d'expansion des réseaux. Le résultat d'exploitation reste quasi stable à 131,8 milliards FCFA (-0,2 %), en raison d'une hausse des amortissements liée à l'intensification des investissements, passés de 102,2 milliards FCFA au 1er semestre 2024 à 109,3 milliards FCFA à fin juin 2025.
Toutefois, le résultat financier s'est légèrement dégradé à -13,6 milliards FCFA contre -5,8 milliards FCFA un an plus tôt. Cette évolution pèse sur le résultat des activités ordinaires, en recul de 6,3 % à 118,2 milliards FCFA.
Malgré ces pressions, le résultat net affiche relative progression de 0,5 %, à 76,3 milliards FCFA, avec la baisse de 16,5 % des impôts sur le résultat. Cette performance illustre la robustesse commerciale et la résilience opérationnelle du Groupe dans un environnement concurrentiel exigeant.
Comportement du titre à la BRVM
L'action Orange CI évolue dans une phase de consolidation sur la BRVM. Après avoir inscrit un plus haut de 19 185 FCFA sur un an, le titre a connu une correction marquée à la suite de la publication des résultats 2024, atteignant un creux à 12 925 FCFA en mars 2025. Depuis, la valeur s'est stabilisée autour de 14 530 FCFA.
Les indicateurs techniques confirment cette phase d'attente : le RSI (14), situé à 47,6 points, traduit une tendance neutre. Toutefois, la proximité de la zone de survente (30) suggère un rebond technique potentiel, susceptible de ramener le titre vers la résistance des 15 000 FCFA, puis éventuellement vers la zone des 17 000 FCFA si les résultats du second semestre, historiquement favorables pour le secteur télécom, sont positivement accueillis par le marché.
Aurélia Ahua
La Rédaction
Publié le 24/10/25 11:59