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Au Sénégal, ces dernières semaines, le front syndical et social est assez tendu. Il est miné par la grève des travailleurs de certains secteurs, notamment ceux de la santé, l'éducation mais également de certaines entités publiques. Hier en conseil des ministres, la question a été abordée par le président de la République afin de décanter la situation.
Ainsi, des mesures phares ont été annoncées. Elles concernent l'accélération et la finalisation dans les plus brefs délais, des actions afférentes à certaines préoccupations ressorties de la rencontre tripartite organisée la semaine dernière. Il s'agit, notamment, de la liquidation des points de revendications pouvant faire l'objet de mise en œuvre immédiate, notamment le chantier de l'équité salariale.
En deuxième lieu, le gouvernement sénégalais prévoit une seconde phase des mesures de réduction du coût de la vie sans impact budgétaire. La première phase avait eu lieu au mois de juin 2024. Et elle avait permis de procéder à la baisse des prix de certains denrées, tels que le riz, l'huile, le pain et le sucre.
L'astuce selon le premier ministre Ousmane Sonko est d'échanger directement avec les pays d'importation afin d'avoir quelques avantages dans ce contexte économique et financier tendu. D'ailleurs des échanges ont été amorcés avec l'Inde qui est l'un des fournisseurs du pays en riz.
L'autre point est relatif au paiement de la dette intérieure. Le gouvernement a promis un règlement dans les meilleurs délais, afin de garantir le bon fonctionnement des entreprises concernées. Rien que pour le secteur du Bâtiment et des travaux publics, les dus sont estimés à 300 milliards FCFA.
Le gouvernement dans son plan entend également accorder au secteur privé national, une place de choix dans l'Agenda Sénégal 2050, le contenu local et le projet de loi en cours d'élaboration sur le patriotisme économique.
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