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ce n'est pas une question de compétence ou incompétence , c'est beaucoup plus dangereux, c'est une question de loyauté au pays . nous sommes un pays colonisé par les généraux d'algérie.
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@Jmail
pas toutes les périodes d'après l'indépendance, mais ça s'est accéléré à la vitesse grand V après le 14 janvier 2011.
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il y aura obligatoirement :
- substitution de la main d’œuvre par le capital dans un pays pauvre en capitaux et avec un chômage pléthorique et en déficit énergétique .
- fuite des sociétés étrangères et totalement exportatrices.
- baisse de la production nationale et augmentation des importations puisque chaque industriel va faire le calcul pour tout marché occasionnel ou saisonnier et il y aura des marché qu'il ne fera pas .
- une perte en productivité puisque chaque ouvrier qui arrive à un an sera licencié et prendra sa place un autre qu'il faudra former, et nous avons vécu cela avec l'instauration de la période 4 ans que l'ugtt a présenté comme une avancée sociale et qui s'est transformée en catastrophe sociale pour les personnes concernés, c'est vrai qu'il y a beaucoup de patrons voyous qui ne veulent pas titulariser le personnel dont ils ont vraiment besoin (et c'est incompréhensible car ils ne croient pas encore que leurs ouvriers représentent une grande partie de la richesse de l'entreprise).
- la qualification même de l'ouvrier tunisien (qui représente maintenant le dernier atout de la Tunisie pour les sociétés étrangère qui veulent investir chez nous) va baisser puisque moins d'une année dans chaque travail.
Ceux qui dirigent le pays croient qu'on gère un pays en faisant de textes alors qu'il faudra dépoussiérer et appliquer déjà les textes que nous avons et en diminuer le nombre.
Message complété le 17/03/2025 13:34:45 par son auteur.
combien est la propension des gens qui ont fait des études dans l'économie au sens large dans l'ensemble des décideurs du pays ?
vous allez être surpris
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il est clair que nos décideurs sont à court d'idées et se mettent à se masturber l'esprit pour rien et au grand dam de certaines catégories de pauvres travailleurs qui vont perdre leur gagne pain
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Ce projet est contre productif pour les raisons suivantes :
- Pour les sociétés qui peuvent investir dans des solutions Robotique / IA , elles vont le faire et ceci aura un impact négatif sur l'emploi.
- Pour les sociétés qui ne peuvent pas automatiser leurs processus , elles seront moins compétitives et risquent de licencier ceux qui travaillent déjà.
On est en pleine révolution technologique très délicate, ce n'est pas le moment de procéder à des ajustements dans un domaine qui est déjà en mutation profonde.
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La loi aura le même effet que celui des chèques
il va y a avoir des centaines de pauvres gens dans la rue
On ne peut pas imposer les mécanismes du marché par des textes
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Ce projet de loi n'est pas bon pour l'économie du pays, les entreprises vont réduire au maximum leurs employés et il y aura une augmentation du chomage, chute de la production et une crise économique et sociale sans précédent pour le pays.
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Hier, le président de la république Kaïs Saïed a approuvé un projet de loi interdisant la sous-traitance de main-d'œuvre, qui sera prochainement examiné par l'ARP pour une adoption définitive.
À l'issue du Conseil des ministres tenu hier soir, jeudi 13 mars 2025, un projet de loi interdisant la sous-traitance de main-d'œuvre et criminalisant son recours a été transmis à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour adoption, sur ordre du président de la République, Kaïs Saïed.
Désormais, l'embauche en contrat à durée déterminée (CDD) est interdite et criminalisée, sauf dans des cas exceptionnels liés à des besoins ponctuels de l'entreprise.
L'objectif affiché est de mettre fin à la précarité de l'emploi et de garantir une plus grande stabilité aux travailleurs tunisiens.
Des sanctions strictes pour faire appliquer la loi
Ce nouveau texte de loi interdit ainsi formellement la sous-traitance de main-d'œuvre. Toute entreprise recourant à une société de placement pour embaucher des travailleurs dans son activité principale et permanente s'exposera à des sanctions.
Les infractions à cette interdiction seront passibles d'une amende de 10 000 dinars. En cas de récidive, les responsables encourront une peine de prison de trois à six mois, ainsi que l'obligation d'intégrer immédiatement les travailleurs concernés au sein de l'entreprise bénéficiaire.
Les employeurs disposent d'un délai de trois mois pour se conformer à ces nouvelles dispositions, sous peine de poursuites judiciaires.
Des exceptions encadrées pour des besoins temporaires
Selon la nouvelle loi, les contrats CDD ne seront autorisés que dans des cas exceptionnels liés à des besoins ponctuels de l'entreprise, comme une augmentation temporaire d'activité nécessitant un renfort de personnel, le remplacement provisoire d'un salarié absent ou les emplois saisonniers propres à certains secteurs.
Par ailleurs, les travailleurs en CDD bénéficieront des mêmes droits et avantages que ceux en contrat à durée indéterminée (CDI) et auront une priorité d'embauche pour les postes permanents.
Des sanctions fermes pour les employeurs
Le projet de loi instaure également des sanctions à l'encontre des employeurs ne respectant pas les règles du Code du travail. Les contrevenants s'exposent à une amende de 100 à 300 dinars par employé concerné, pouvant aller jusqu'à 10 000 dinars au total.
En outre, les travailleurs sous-traités verront leurs droits automatiquement reconnus, avec prise en compte de leur ancienneté et une régularisation immédiate de leur situation.
Pour garantir l'application effective de ces mesures, le gouvernement mettra en place un dispositif de suivi visant à prévenir toute pratique abusive et à protéger les salariés.
Jihen Mkehli
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