Après la découverte de ENI, la Côte d’Ivoire accroît ses investissements dans l’exploration pétrolière

BRVMC0000000 - BRVMC
La BRVM Ouvre dans 57h32min

Après découverte d'un important gisement d'hydrocarbures sur le bloc CI-101 dans les eaux ivoiriennes annoncé en septembre dernier, le groupe ENI continue de pousser ses pions en Côte d'Ivoire. La major italienne vient en effet de signer deux Contrats de Partage de Production (CPP) portant sur deux nouveaux blocs.

Il s'agit des blocs offshores CI-401 et CI-801 dont lesquels ENI est partie prenante avec 70% de participation contre 30% pour PETROCI Holding, le bras de l'Etat ivoirien dans le secteur pétrolier. 

Selon les informations fournies par le gouvernement ivoirien ce 23 février, c'est un investissement minimum de 40 millions de dollars, soit 25,6 milliards FCFA, qui sera consenti rien que pour " les premières périodes d'exploration " de ces blocs.

Voir aussi - ENI annonce ‘'une découverte majeure'' de pétrole au large de la Côte d'Ivoire

En faisant le choix de monter à une participation inédite de 30% sur un bloc, la Côte d'Ivoire se montre à la fois enthousiaste et optimiste, aujourd'hui convaincue du potentiel de ses eaux marines. En comparaison, en juin 2021, lors de l'annonce de la signature d'un CPP avec ENI sur le bloc CI-802, le gouvernement avait indiqué que la part PETROCI Holding augmentait dans le capital, passant de 7% à … 13,1%. 

Le pays accepte donc de prendre plus de risque en s'investissant davantage dans l'exploration, ce qui vaudra son pesant d'or dans les négociations sur le partage de la production en cas de découverte d'hydrocarbures.

Voir aussi - Exploitation pétrolière : Ce que la Côte d'Ivoire va gagner dans le contrat avec ENI

Pour rappel, le 1er septembre 2021, ENI et le gouvernement ivoirien annonçaient la plus importante découverte d'hydrocarbures de ces dernières années dans le Golf de Guinée. Le bloc offshore CI-101, situé près d'Assinie dans le sud-est ivoirien, est réputé recéler de 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole et entre 1 800 et 2 400 milliards de pieds cubes de gaz. Un gisement qui, une fois totalement opérationnel, en 2026, va permettre à Abidjan de produire entre 75 000 et 100 000 barils par jour sur une période de 20 à 30 ans selon Thomas CAMARA, le ministre ivoirien en charge du pétrole.

Jean Mermoz Konandi

Publié le 24/02/22 17:30

SOYEZ LE PREMIER A REAGIR A CET ARTICLE

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

NVAPcJ-nfyiDwQGCV03q85NV5kNKrAqNg1EBKBAQOtE False