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Le Congo, qui s'inscrit depuis quelques années dans une logique de consolidation et de diversification du tissu économique, a opté pour un renforcement infrastructurelle pour y arriver. Dans cette stratégie, le gouvernement congolais compte sur les partenariats public-privé.
La firme chinoise aura en charge la gestion et l'exploitation de l'infrastructure pour une période de 30 ans.
Le gouvernement congolais a décidé de céder la gestion d'une de ses centrales hydroélectriques a une entreprise chinoise. Un accord a été signé, à cet effet, entre les autorités du Congo et ladite entreprise le jeudi 29 juin.
Il s'agit de la société Weihai International Economic & Technical Cooperative Co. Ltd. (WIETC), un entrepreneur en construction chinois spécialisé dans les projets de construction et d'ingénierie à l'étranger. La convention de concession signée avec cette société concerne la centrale hydroélectrique de Moukoukoulou. WIETC aura donc la mission de réviser, moderniser et exploiter le barrage pendant 30 ans.
Outre cet accord, les autorités congolaises expliquent que des engagements ont été pris pour préserver les emplois des locaux. ‘‘Le projet amorcé avec nos partenaires représente donc une avancée significative vers la modernisation et l'optimisation de notre réseau énergétique'', a expliqué Denis Christel Sassou Nguesso, le ministre congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé.
Le barrage de Moukoukoulou a une capacité de production de 74 mégawatts, et le Congo participe au capital social de cette nouvelle société à hauteur de 15% à travers l'entreprise E2C. Ce barrage est actuellement le deuxième plus grand des trois que compte le pays. Les deux autres sont le barrage d'Imboulou d'une capacité de production de 120 mégawatts et celui de Djoué, d'une capacité de production de 15 mégawatts.
Notons que deux autres barrages sont également en projet. Le barrage hydroélectrique de Chollet, issu d'un protocole d'accord entre les gouvernements camerounais et congolais a été signé depuis 2010, et est prévu pour être livré au plus tôt en 2030. Le deuxième est celui de Sounda, dont les études de faisabilité sont toujours en cours depuis 2017.
Jean-Marc Gogbeu
Publié le 01/07/23 12:17
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