Ghana : Le FMI prévoit une croissance de 4% en 2025, légèrement en deçà des ambitions gouvernementales

BRVMC0000000 - BRVMC
La BRVM Ouvre dans 11h2min

Le Fonds monétaire international (FMI) anticipe une croissance économique de 4% pour le Ghana en 2025, selon son dernier rapport sur les ‘'Perspectives économiques mondiales'' publié ce 14 octobre 2025, en marge des réunions annuelles de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington DC. Cette projection, bien qu'encourageante, demeure légèrement inférieure à l'objectif de 4,4 % fixé par le gouvernement ghanéen dans le budget national pour la même année.

Le FMI prévoit par ailleurs une accélération du produit intérieur brut (PIB) à 4,8% en 2026, traduisant une confiance mesurée dans la poursuite de la reprise économique du Ghana, engagée dans le cadre du programme de réformes soutenu par l'institution de Bretton Woods.

Voir aussi - Ghana : Moody's relève la note de crédit due à la réduction de la dette

Cette dynamique s'appuie notamment sur la vigueur du secteur des services, principal moteur de la croissance nationale, qui a progressé de 9,9% au deuxième trimestre 2025, contribuant à une expansion globale du PIB de 6,3% sur la période. Des sources proches du Fonds estiment que ces projections reflètent les effets positifs des réformes budgétaires et structurelles actuellement menées par Accra pour restaurer la stabilité macroéconomique, renforcer la discipline fiscale et regagner la confiance des investisseurs.

Des divergences entre le FMI et la Banque mondiale

Les estimations du FMI demeurent toutefois légèrement inférieures à celles de la Banque mondiale, qui table sur une croissance de 4,3 % pour le Ghana en 2025, selon son rapport Africa Pulse publié début octobre. Pour plusieurs analystes, cet écart illustre une approche plus ‘'prudente'' du FMI, qui préfère attendre la consolidation des résultats des réformes économiques avant d'adopter un ton plus optimiste.

Soulignons que l'agence Moody's a amélioré ce 10 octobre, la note de crédit du Ghana d'un cran passant de Caa2 (ultra spéculative) à Caa1 (risque élevé), assortie d'une perspective désormais stable. Selon l'agence de notation américaine, cette amélioration reflète les progrès notables enregistrés dans la réduction de la dette publique, la maîtrise des coûts de financement et la reconstitution rapide des réserves de change.

Narcisse Angan

Publié le 15/10/25 19:09

SOYEZ LE PREMIER A REAGIR A CET ARTICLE

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

ImmXVt-JbHQix_q_l4UrrjL6X5fbCnTvbo2K6d352ww False