La CEMAC lance la troisième phase de son programme de réformes économiques

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Le Comité de pilotage (COPIL) du Programme des réformes économiques et financières de la CEMAC (PREF-CEMAC) a tenu sa 22ᵉ session ordinaire ce 30 septembre à Brazzaville, sous la présidence du ministre congolais des Finances, Christian Yoka. L'occasion pour les États membres de faire le point sur la mise en œuvre des réformes et de lancer la troisième phase du programme, centrée sur la transformation structurelle de la sous-région (2025-2029).

Selon le rapport présenté, le taux de réalisation du PREF-CEMAC pour 2024 s'établit à 66,5%, en hausse par rapport aux 62,2% de 2023. Cette progression illustre les efforts conjoints des États membres, des institutions communautaires et des partenaires internationaux pour consolider le cadre macroéconomique de la région. La CEMAC affiche aujourd'hui des indicateurs macroéconomiques encourageants avec un PIB réel a crû de 2,9% en 2024, avec une prévision de 2,4% en 2025, et une inflation redescendue à 4,1% en 2024 (prévision 2,8% en 2025), en dessous de la norme communautaire.

Les réserves de change quant à elles restent stables, représentant 4,7 mois d'importations fin 2024, contre 3,7 mois en 2019. Le Programme 2020 des projets intégrateurs regroupant 11 projets prioritaires, affiche également un taux d'exécution de 75% sur 80% des projets, tandis que le Programme 2023, financé lors de la table ronde de Paris, est en phase de lancement effectif.

Autant d'éléments qui ont orienté la décision vers la troisième phase du PREF-CEMAC (2025-2029). Celle-ci mettra l'accent sur le renforcement de la politique budgétaire pour accroître les recettes non pétrolières, le dynamisme du système monétaire et financier régional, la promotion de la diversification économique, l'accélération de l'intégration régionale et la modernisation de la coopération internationale, notamment la réforme du cadre monétaire avec la France. Cette orientation vise à transformer les économies de la CEMAC, encore fortement dépendantes du pétrole, en marchés intégrés et résilients.

Idrissa DIAKITE

Communiqué

Publié le 07/10/25 16:02

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