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Prévue en février 2023, la présidentielle au Nigéria mobilise actuellement tout le microcosme politique local et des personnalités locales de premier plan sont sollicitées afin de se porter candidat. Au nombre de ces dernières, Akinwumi ADESINA, le président de la Banque africaine de développement qui vient de faire une sortie afin de se prononcer sur le sujet.
Dans une déclaration publiée ce 17 mai, le numéro un de la principale institution de financement du continent s'est dit " extrêmement touché " par les appels de ses compatriotes, des " groupes de coalition de jeunes, de femmes, d'agriculteurs, … " qui ont " exprimé leur véritable libre arbitre, leur droit politique, leur liberté d'expression et d'association " en l'exhortant à briguer la magistrature suprême.
Toutefois, Akinwumi ADESINA laisse entendre qu'il reste engagé à la tête de l'institution et qu'il n'entend pas de ce fait se lancer dans la course pour la présidentielle nigériane.
" Bien que je sois profondément honoré, humble et reconnaissant pour toute l'incroyable bonne volonté, gentillesse et confiance, mes responsabilités actuelles en ce moment ne me permettent pas de répondre favorablement " a-t-il indiqué.
" Je reste pleinement engagé et attaché, a-t-il poursuivi, à la mission que le Nigeria, l'Afrique et tous les actionnaires non africains de la Banque africaine de développement m'ont confiée pour le développement de l'Afrique ".
Docteur en économie agricole, Akinwumi ADESINA a occupé d'importantes fonctions au sein d'institutions internationales. Au Nigéria où il fut ministre de l'Agriculture et du Développement rural entre 2011 et 2015, il s'est distingué en menant d'importantes réformes agricoles qui ont forgées sa réputation, ce qui lui avait valu d'être porté par son pays comme candidat à la présidence de la BAD avant d'être élu pour la première fois en 2015.
Des membres du gouvernement en lice
Au Nigéria, la modification de la loi électorale en février n'autorise aucune personne nommée à des fonctions politiques à se présenter ni même de voter aux primaires des partis politiques.
Le président nigérian Muhammadu BUHARI avait demandé le 11 mai dernier à tous les ministres qui souhaitent se présenter aux prochaines élections de démissionner avant le 16 mai 2021.
Suite à cette demande, le ministre de l'Information avait déclaré vendredi dernier que 10 membres du l'équipe gouvernementale avaient démissionné afin de se présenter aux primaires du parti au pouvoir.
Cependant quatre membres du cabinet nigérian dont le ministre adjoint du Pétrole, ont déclaré ce mardi qu'ils ne se présenteraient pas aux élections de l'année prochaine comme initialement prévu.
Quant au gouverneur de la banque centrale du pays, Godwin EMEFIELE, il a adressé une demande d'ordonnance au tribunal afin d'être autorisé à présenter sa candidature bien qu'étant en fonction. L'affaire sera entendue le 23 mai.
Ursule Koffi
La Rédaction
Publié le 17/05/22 16:30
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