Affaire BHCI : ‘’Il n’y a pas d’accord de cession avec l’Etat ivoirien’’ dénonce James Clayton de Westbridge

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James Clayton, le président du Conseil d'administration de BHCI, réfute tout accord de cession de parts avec l'Etat ivoirien

Le gouvernement ivoirien aurait-il versé dans la précipitation en annonçant la semaine dernière la reprise du contrôle de la BHCI suite à un accord avec le repreneur canadien Westbridge Mortgage Reit ? La question se pose alors que le groupe, dans une note adressée aux employés de la banque, remet en cause l'annonce des autorités.

" (…) c'est avec une certaine surprise, que j'ai appris que Westbridge aurait conclu un accord à l'amiable avec l'Etat de Côte d'Ivoire pour annuler à l'amiable le contrat de cession à travers lequel Westbridge a acquis 51% des parts de BHCI " a indiqué James Clayton, le président du Conseil d'administration de la banque ivoirienne.

Voir aussi - Côte d'Ivoire : L'Etat reprend le contrôle de la BHCI

Le document lève un coin de voile sur les tensions entre les deux parties. Westbridge dénonce " une prise d'otage " de la banque évoquant notamment une " immixtion " de l'Etat dans sa gestion où il continuerait de siéger au conseil d'administration. " La BHCI est contrôlée et gérée par des individus qui ne sont ni actionnaires, ni gérants de fait (…) créant ainsi une confusion juridique préjudiciable à la banque et aux intérêts des actionnaires légitimes ".

Par ailleurs, l'on apprend en outre qu'au regard de ce contexte Westbridge envisageait entamer des négociations en vue de sa sortie de BHCI à la faveur d'une audience avec le chef du gouvernement ivoirien. " Nous avons (…) demandé une audience  (…) pour éventuellement entamer la discussion sur les modalités de rachat ou sur notre prise de contrôle effectif de la banque ".

James Clayton note être toujours en attente de cette audience et insiste sur le fait qu'il n'y a " pas d'accord à l'amiable entre Westbridge ou un autre actionnaire et l'Etat de Côte d'Ivoire à propos de rachat d'action ou d'annulation de contrat de cession ".

Au sujet du problème du manque de liquidité qui pénalise les clients de la BHCI, James Clayton soutient que cela " ne constitue en rien un problème insurmontable " estimant que " les fondamentaux de la banque sont solides et ne remettent pas en cause sa capacité à continuer à fonctionner ".

Voir ici le courrier (sur 2 pages) dans lequel James Clayton, le représentant de Westbridge, réfute avoir cédé ses parts dans la BHCI à l'Etat ivoirien.

Jean Mermoz Konandi

Publié le 20/11/19 10:18

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