Cameroun : 330 millions d'euros de la BAD pour la route Ngaoundéré-Garoua

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La Banque africaine de développement (BAD) a signé un accord avec le gouvernement camerounais pour l'octroi d'un prêt d'un montant de 330,48 millions d'euros, soit 216,8 milliards FCFA, destiné à la réhabilitation et à l'élargissement de la route Ngaoundéré-Garoua. Cette section de 246 km, vitale pour la connectivité du pays, est un axe stratégique du corridor économique Douala-Ndjamena, reliant le Cameroun à ses voisins du Tchad.

L'accord a été paraphé le 19 mars 2025 à Yaoundé, capitale du Cameroun entre, Solomane Koné, directeur général par intérim de la BAD pour la région Afrique centrale, et Alamine Ousmane Mey, ministre camerounais en charge de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, rapporte le communiqué de la banque panafricaine publié ce 23 mars.

Le projet de réhabilitation de la route Ngaoundéré-Garoua n'est pas seulement une initiative d'infrastructure, mais un levier de compétitivité pour l'économie camerounaise. En améliorant la qualité de cette voie de communication, il favorisera une meilleure connectivité entre le Nord et le Sud du pays, tout en stimulant le commerce transfrontalier et en renforçant l'intégration régionale au sein de la zone CEMAC.

Le ministre Alamine Ousmane Mey a souligné l'importance de cette reconstruction, affirmant que celle-ci permettrait de valoriser les potentialités agropastorales et commerciales des régions traversées, au grand bénéfice des populations locales. En effet, la modernisation de cette route, à travers l'ajout d'infrastructures socioéconomiques, telles que des marchés, des écoles et des centres de santé, vise à améliorer les conditions de vie des populations riveraines et à créer des emplois dans les zones concernées.

Cette réhabilitation s'inscrit dans la phase 4 du Programme d'appui au secteur des transports (PAST4), un projet déjà éprouvé qui bénéficie de l'expérience des phases précédentes. Le financement, dont la BAD prend en charge 97 % du coût total de 340,7 millions d'euros, représente une contribution déterminante pour le Cameroun. Le gouvernement camerounais apporte, quant à lui, une contribution de 9,14 millions d'euros.

L'une des particularités de ce projet est son impact au-delà des frontières camerounaises. Le ministre Mey a en effet précisé que la réhabilitation de la section Ngaoundéré-Garoua facilitera non seulement les échanges entre le Cameroun et le Tchad, mais aussi avec d'autres pays voisins de la sous-région.

Narcisse Angan

Publié le 24/03/25 15:00

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