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Selon un communiqué qu'elle vient de rendre public, Magil Construction Corporation, engagée dans la construction du complexe sportif d'Olembe au Cameroun, annonce avoir signé un protocole d'accord avec l'État pour relancer les travaux de cette infrastructure sportive à l'arrêt depuis plusieurs mois.
"Après plusieurs séances de travail au Secrétariat Général de la Présidence de la République du Cameroun et grâce à la collaboration active de la Task Force dédiée, un procès-verbal de conciliation a été établi le 8 août 2023. Cet effort conjoint a conduit à la signature à cette même date, d'un protocole d'accord transactionnel".
La société canadienne de BTP était jusqu'ici à couteaux tirés avec les autorités camerounaises au sujet du paiement d'une facture de 15,4 milliards FCFA représentant les impayés de l'État. Magil avait pour ce faire déposer une demande d'arbitrage auprès de la Chambre de Commerce Internationale (CCI) de Paris le 23 mars 2023, laquelle a ordonné un mois plus tard à l'État de verser à l'entreprise un peu plus de 15 milliards FCFA.
Dans son communiqué, Magil annonce avoir mis un terme à cette procédure d'arbitrage et dit avoir présenté à l'État un planning de redémarrage des activités et d'achèvement du complexe sportif d'Olembe. "Cet engagement s'inscrit dans le cadre d'une feuille de route qui permettra aux travaux résiduels du stade principal et de construction des infrastructures annexes d'être bouclées dans un délai relativement court.
De manière pratique, il s'agira de procéder dès la semaine prochaine à la reprise des opérations de levée des réserves, la remobilisation du personnel et du matériel nécessaires à la poursuite et l'achèvement des travaux", peut-on lire.
La société canadienne reste cependant peu disserte sur le contours de l'accord qui l'a conduit à s'engager à nouveau, ni même si le Cameroun a réglé ses impayés.
Rappelons que Magil a hérité du chantier du complexe sportif d'Olembe en décembre 2019, après le constat par le maître d'ouvrage de la défaillance du premier adjudicataire, l'italien Piccini. La première phase du contrat prévoyait, l'achèvement des travaux du stade principal, des stades d'entraînement, l'aménagement des parkings et la construction d'un hôtel quatre étoiles....
Alors que cette première phase est loin d'être bouclée, la société aurait déjà consommé 42 milliards FCFA les 55 milliards alloués au projet.
"Ce montant représente 76% du budget total du projet, sachant que les autres composantes de la phase 2, prévues par Piccini et bien que revues, sont restées au stade de maquettes", avait dénoncé le ministre des Sports dans une correspondance, accusant Magil de surfacturation et de double facturation.
Cédrick Jiongo
La Rédaction
Publié le 04/10/23 17:33
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