Conclut au début du mois d'avril et soumis à l'approbation du conseil d'administration du Fonds monétaire international, l'accord de prêt portant sur une enveloppe colossale de 3,5 milliards de dollars, soit 2 132 milliards FCFA, a finalement été validé en faveur de la Côte d'Ivoire.
Sur ce total, le pays recevra un décaissement immédiat de 495,4 millions de dollars (302,3 milliards FCFA) que le gouvernement ivoirien envisage d'utiliser comme un appui budgétaire pour l'exercice en cours.
Ce financement qui intervient au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) et de la facilité élargie de crédit (FEC) sera exécuté sur une période de 40 mois (3 ans 4 mois) dans le cadre d'un programme économique conclu entre les autorités du pays et les services du FMI.
Ce programme qui est conforme au Plan national de développement (PND 2021-25) du pays "vise à maintenir la stabilité macroéconomique à court terme tout en jetant les bases d'une transformation économique plus profonde vers le statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure à moyen terme", a précisé le communiqué de l'institution publié ce 24 mai 2023.
"Il aidera également la Côte d'Ivoire à augmenter sa contribution aux réserves internationales de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)" qui avaient fortement chuté de 2 668,4 milliards FCFA fin 2022.
Le point d'orgue de ce programme de réforme concerne la mobilisation des recettes intérieures, "qui est essentielle pour préserver la viabilité des finances publiques et de la dette". Dans le détail, cela se traduira "par l'élaboration, la publication et la mise en œuvre d'une stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme, qui devraient viser à réduire considérablement les dépenses et exonérations fiscales inefficientes, en particulier en ce qui concerne la TVA."
"Cela permettra également d'élargir l'assiette fiscale au moyen d'un régime fiscal plus simple, plus transparent et plus équitable", selon le communiqué du FMI.
Les autres réformes structurelles envisagées par ce programme concernent une meilleure amélioration du climat des affaires, notamment en renforçant la bonne gouvernance, en augmentant l'inclusion financière et en investissant dans le capital humain, ainsi qu'à renforcer la résilience au changement climatique.
Dr Ange Ponou
Publié le 25/05/23 09:28
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