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Au moment où les craintes d'une seconde vague de la pandémie de la Covid-19 se précisent un peu partout, notamment en Europe et aux Etats-Unis, les inquiétudes liées aux effets néfastes de cette recrudescence de la crise sanitaire sur l'équilibre économique et financier mondial, se font de plus en plus entendre.
C'est dans ce contexte que s'inscrit la publication de l'édition d'octobre 2020 du rapport sur la stabilité financière mondiale du Fonds monétaire international (FMI) dans lequel l'institution financière plaide pour une résilience plus accrue du système bancaire mondial.
En effet, conscient que l'ampleur du choc et l'augmentation probable des défauts de paiement des entreprises et des ménages pourraient compromettre la rentabilité et les fonds propres des banques, le FMI a insisté ce 23 octobre 2020, sur le fait que " les régulateurs devraient étendre les limites des distributions de capital des banques pour aider à protéger le système financier au cas où la reprise économique mondiale s'avérerait lente ".
Cette recommandation du FMI s'appuie en fait sur une simulation prospective de la trajectoire des ratios de fonds propres grâce à un échantillon d'environ 350 banques de 29 juridictions, représentant 73% des actifs bancaires mondiaux. Cette étude a montré que ces ratios diminueraient à la suite de la crise sanitaire de la Covid-19, mais resteraient, en moyenne, largement supérieurs aux minimums réglementaires.
Toutefois, il ressort également qu'une faible proportion des banques représentant 8,3% des actifs bancaires de l'échantillon pourrait ne pas respecter les fonds propres réglementaires minimums dans un scénario défavorable, soit un déficit de fonds propres par rapport aux seuils réglementaires généraux de 220 milliards de dollars.
En l'absence des politiques de soutien spécifiques aux banques déjà mises en œuvre, la proportion de ces banques atteindrait 14% des actifs du système bancaire, et le déficit de fonds propres serait de 420 milliards de dollars, précise l'étude.
Ainsi, le FMI estime qu'en plus des restrictions de versement de dividendes bancaires, des politiques visant à assurer un financement adéquat des programmes de garantie des dépôts, ainsi que des plans d'urgence pour faire face à des pressions possibles, aideraient à faire face aux conséquences d'un scénario potentiellement défavorable.
Dr Ange Ponou
Publié le 27/10/20 15:26
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