Ethiopis Tafara, Vice-Président d'IFC pour l’Afrique : ''Mes priorités pour l’Afrique''

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Ethiopis Tafara, Vice-Président d'IFC pour l'Afrique : ‘'Mes priorités pour l'Afrique''

Depuis avril dernier, Ethiopis Tafara pilote la direction Afrique de la Société financière internationale (IFC), l'institution du Groupe de la Banque mondiale dédiée au développement du secteur privé. Moins de six mois après sa prise de fonctions, il imprime déjà une orientation claire à son mandat : répondre aux besoins structurels du continent en partant d'un principe simple mais exigeant : créer de l'impact, au-delà des volumes d'investissement. 

Dans cet entretien, le nouveau vice-président d'IFC pour l'Afrique précise ses priorités dans un contexte marqué par l'instabilité géopolitique et une jeunesse en quête d'opportunités. Il revient sur les leviers que l'IFC entend activer pour favoriser la création d'emplois à grande échelle. Il insiste aussi sur la nécessité d'accélérer l'industrialisation, de structurer des chaînes logistiques efficaces et de valoriser le potentiel touristique du continent. 

Autre pilier central de sa feuille de route : le financement des PME, qu'il considère comme le véritable moteur de l'emploi. Tafara défend une approche plus diversifiée, combinant garanties de crédit, fonds de titrisation, renforcement des capacités et développement de modèles alternatifs de financement. Il plaide également pour un soutien accru aux champions locaux. 

Enfin, en tant qu'ancien dirigeant de la MIGA, il aborde sans détour la question de la perception du risque africain face aux évaluations des agences de notation internationales. 

Entretien.

Vous arrivez à la tête de la région Afrique de l'IFC dans un contexte assez particulier, avec les surtaxes imposées par l'administration américaine, un contexte où les questions de souveraineté sont de plus en plus mises en avant, et dans une période de crise géopolitique. Comment envisagez-vous le positionnement de l'IFC en Afrique dans cet environnement assez instable ? 

Notre travail ne change pas face aux évolutions géopolitiques. Le mandat que nous avons, à savoir la création d'emplois, demeure constant dans le temps. Pour nous, la trajectoire est très claire et c'est celle que nous allons suivre, quelles que soient les circonstances. 

Actuellement, nous sommes résolument focalisés sur notre contribution à la création d'emplois. La démographie que nous observons en Afrique est à la fois prometteuse et préoccupante. Avec 70 % de la population âgée de moins de 30 ans, dont la moitié a moins de 15 ans, les jeunes vont continuer à affluer sur le marché du travail. Or, lorsqu'ils y arrivent, les opportunités d'emploi sont insuffisantes. C'est un défi majeur, même si par ailleurs cela peut être un véritable atout. 

Actuellement, nous sommes résolument focalisés sur notre contribution à la création d'emplois.

Certes, les développements géopolitiques qui nous entourent nous concernent, notamment parce que nous avons des actionnaires issus du monde entier. Cependant, l'essence même de notre mission, le travail que nous accomplissons au quotidien, reste inchangée. 

Est-ce que ce contexte ne fera pas évoluer votre approche ou ne vous amènera pas à réorienter vos priorités ? 

Très certainement, dans le sens où nous sommes en train de cibler des secteurs stratégiques susceptibles de renforcer la souveraineté africaine. Par exemple, dans le secteur pharmaceutique, nous constatons que 90 % de ce qui est consommé par les Africains en termes de vaccins, de médicaments et d'autres produits médicaux sont produits en dehors de l'Afrique. Nous nous sommes donc dit qu'il fallait faire évoluer cette donne et encourager la production sur le continent. Cela contribuera à la création d'emplois, mais également à la souveraineté sanitaire du continent. Ce qui, bien-sûr, nous amène à repenser notre approche : comment pouvons-nous, tout en créant des emplois, aider le continent à s'affranchir de cette dépendance extérieure et à gagner en indépendance ? Voilà bien un sujet qui nous mobilise par ailleurs. 

Notre défi : comment, tout en créant des emplois, aider le continent à s'affranchir de sa dépendance extérieure et à gagner en indépendance.

 Cela dit, nos instruments financiers restent les mêmes. Nous continuerons à proposer des prêts, des participations en fonds propres et des services-conseils. Ce qui change, c'est l'orientation stratégique : nous allons davantage cibler les secteurs les plus cruciaux pour la souveraineté économique du continent et pour la création d'emplois. 

Aujourd'hui, vous prenez la tête de l'IFC dans la région. Quelles sont vos priorités ?

Mes priorités, tout en maintenant notre focus sur la création d'emplois, concernent d'abord l'agriculture. Et pas seulement l'agribusiness, mais surtout les petits producteurs. Comment les aider à être plus productifs ? Comment les intégrer dans les chaînes de valeur ? Comment leur faciliter l'accès au financement ? Voilà des questions centrales. 

Ensuite, il y a l'énergie. Toujours l'énergie, parce que sans énergie, il n'y a pas de développement. Comme vous le savez, nous avons lancé l'initiative M300, par laquelle nous visons à électrifier 300 millions de personnes parmi les 600 millions qui n'ont actuellement pas accès à l'électricité. L'énergie est donc cruciale. 

Au-delà de l'énergie, nous nous concentrons sur la digitalisation ainsi que sur le transport et la logistique. Je les mets ensemble car ces deux domaines constituent l'infrastructure nécessaire pour connecter les populations aux marchés. Aujourd'hui, la connexion aux marchés n'est pas seulement physique, elle est aussi numérique. C'est fondamental pour l'avenir du continent, et ces secteurs génèrent également un nombre considérable d'emplois. 

Enfin, nous travaillons beaucoup sur le tourisme. Nous examinons les atouts du continent, culturels, géographiques, historiques, qu'il faut valoriser pour attirer davantage de touristes et développer ce secteur porteur. En fait, le tourisme est le deuxième secteur qui crée le plus d'emplois dans le monde. Regardez l'Espagne : 15 % du PIB provient du tourisme. C'est considérable. La France et l'Italie également. Et nous avons des atouts considérables pour attirer davantage de touristes sur le continent. Ce secteur génère énormément d'emplois, et pas seulement dans l'hôtellerie : il y a les aéroports, le transport, tous les services de soutien aux hôtels. Tout cela crée des emplois. L'Afrique devrait vraiment capitaliser sur ses atouts, et nous allons travailler dans ce sens. 

Nous travaillons beaucoup sur le tourisme … (qui) est le deuxième secteur qui crée le plus d'emplois dans le monde. 

Ensuite, il y a l'industrie. Il est essentiel de développer la production dans tous les domaines et secteurs industriels en Afrique. Également, le financement des PME est crucial. Dans tous les pays, 80 à 90 % des emplois sont créés par les PME. Or, elles peinent à trouver du financement. Ce n'est pas seulement un problème africain, mais c'est particulièrement aigu ici. Nous nous rendons compte que ce n'est pas uniquement une question de disponibilité de fonds, c'est aussi une question de formation. Il faut former les PME pour qu'elles soient en mesure de recevoir le financement. Lorsque nous parlons aux banques, elles nous disent : "Écoutez, nous sommes prêts à prêter, mais elles ne sont pas prêtes à recevoir le financement. Leur mode de gestion ne correspond pas aux standards d'une entreprise structurée." Donc, nous allons travailler sur la formation des PME et collaborer avec les banques pour faciliter davantage l'accès au financement. Ce sera un chantier majeur pour nous, car les PME sont véritablement les moteurs de la création d'emplois. 

Vous avez parlé des PME, mais de manière plus globale et concrète, quels sont les leviers que vous comptez actionner pour faire avancer ces priorités ? 

Nous avons déjà réalisé de nombreuses avancées. Avec les PME, nous avons mis en place ce qu'on appelle des "risk-sharing facilities" – des mécanismes de partage de risques. Nous travaillons avec des banques en leur proposant des garanties pour les prêts qu'elles accordent aux PME. Elles craignent le risque, mais nous avons confiance dans le potentiel de ces entreprises. Nous leur offrons donc des garanties. En Côte d'Ivoire par exemple, nous avons travaillé dans ce cadre avec plusieurs banques, notamment NSIA Banque ou encore Ecobank afin d'accroître leur portefeuille de financement aux PME. C'est également le cas dans nos autres pays d'intervention. 

Nous allons explorer d'autres modèles pour accélérer notre appui aux PME, … 

Mais je peux également vous parler d'autres modèles que j'ai découverts lorsque je travaillais auparavant à l'IFC. Je suis allé en Inde, où il y avait une institution qui s'appelait Vistar. Ce n'était pas une banque traditionnelle, mais une institution financière non bancaire. Leur approche était remarquable : ils accordaient des prêts à de très petites entreprises, des entreprises de 5 à 6 personnes. Leurs agents de crédit se rendaient dans les villages et y vivaient pour comprendre le comportement des PME qui allaient recevoir le financement, la position qu'elles tenaient dans la société, dans la communauté. C'est sur la base de cette évaluation comportementale que les prêts étaient accordés, et non sur la base des actifs et garanties matérielles. C'est vraiment une façon différente d'envisager le financement des PME, et cela fonctionne très bien. Cette institution a d'ailleurs attiré des investisseurs du monde entier. C'est un modèle que nous devrions essayer d'appliquer ici aussi : ne pas dépendre uniquement des banques pour le financement, mais trouver d'autres moyens et d'autres types d'institutions financières pour financer les PME. 

Un cas concret en termes de soutien aux PME. Nous avons participé récemment comme investisseur de référence à un fonds de titrisation en Côte d'Ivoire avec NSIA Banque. C'était la première émission d'appel public à l'épargne multi-devises sur le marché régional des capitaux, qui a permis de mobiliser 50 milliards FCFA pour plus de 1 600 nouveaux financements en faveur des PME. Voilà quelque chose de très concret que nous avons réalisé.  

Mais il y a aussi la question des champions nationaux, ces maillons essentiels dont ont besoin les économies africaines pour accélérer leur développement … 

Je vois deux éléments importants. Je crois que notre mandat nous oblige non seulement à financer les grandes entreprises ou à investir à travers les frontières dans plusieurs pays, mais aussi à identifier des champions locaux et à les accompagner pour qu'ils deviennent des champions nationaux, puis des champions continentaux, et pourquoi pas des champions mondiaux. 

C'est une démarche que nous avons entreprise dans les pays fragiles, mais c'est une idée qui s'applique partout. En Côte d'Ivoire, j'ai lancé l'idée d'un partenariat avec le patronat et le gouvernement pour identifier et accompagner ces petits champions locaux afin de les aider à grandir. À titre d'exemple, dans les années 70 en Inde, l'IFC a investi dans une institution financière qui s'appelait HDFC. À l'époque, elle faisait des prêts hypothécaires, des prêts immobiliers. C'était tout petit à l'époque. Aujourd'hui, c'est la quatrième plus grande institution financière au monde. Cela a commencé avec un investissement que nous avons fait il y a des décennies. Nous nous sommes retirés il y a longtemps, mais l'entreprise a continué à grandir. 

LG également, peu de personnes le savent, était un client de l'IFC dans les années 70. Donc cette approche, nous devrions l'appliquer ici en Afrique. C'est en cela que je tiens à souligner l'importance d'utiliser les fonds propres.

Nous avons une politique visant à doubler nos interventions en fonds propres. C'est ce qui nous permettra de bâtir des entreprises qui vont grandir. Et demain, ce sont elles qui vont combler les écarts de développement en Afrique dans différents domaines.  

Comme je le dis toujours à mes équipes : avec les prêts, on gère les entreprises, mais avec les fonds propres, on construit les entreprises. En Afrique, c'est ce qu'il faut faire. C'est ce qui est le plus important et c'est ce qui est le plus rare : les fonds propres. Nous avons donc maintenant une politique visant à doubler nos interventions en fonds propres. C'est ce qui nous permettra de bâtir des entreprises qui vont grandir. Et demain, ce sont elles qui vont combler les écarts de développement en Afrique dans différents domaines. Dans le logement, par exemple, il faut trouver des acteurs locaux pour participer activement et de manière déterminante à combler l'écart énorme qui existe. C'est aussi vrai dans de nombreux secteurs. Les fonds propres vont donc devenir un outil que nous allons utiliser beaucoup plus. 

Vous venez de la MIGA, une institution du groupe de la Banque mondiale dédiée à la protection contre les risques politiques. Selon vous, le risque africain est-il perçu à sa juste mesure aujourd'hui, notamment par les agences de notation internationales ? 

C'est un grand débat. Probablement pas. En fait, si le risque était évalué à sa juste valeur, nous n'aurions pas besoin de la MIGA. La MIGA comble précisément la différence entre la perception et la réalité. En tant qu'institution internationale présente sur le terrain, nous connaissons mieux la situation. Nous sommes prêts à donner des garanties parce que la perception que certains ont n'est pas correcte. 

Le risque africain n'est pas évalué à sa juste valeur … 

 La perception n'est probablement donc pas juste, mais c'est toujours le cas lorsqu'on investit de loin sans être sur le terrain. C'est là notre avantage : nous sommes sur le terrain, nous connaissons exactement les risques, nous connaissons le niveau réel des risques, et nous sommes prêts à travailler avec d'autres investisseurs pour leur donner confiance, notamment à travers des garanties. 

Souvent, des investisseurs viennent avec nous, même sans garanties formelles, mais ils investissent à nos côtés en sachant que si l'IFC est présente, et finissent par se rendre compte que c'est probablement moins risqué qu'ils ne le pensaient. 

L'idée de mettre en place une agence panafricaine de notation financière, soutenue par l'Union africaine, est-ce que pour vous c'est la bonne voie à suivre ? Est-ce la panacée ? 

Je ne veux pas m'avancer sur le fait que ce soit la panacée ou la solution idéale. Ce que je peux vous dire, c'est qu'il faut se rappeler que ce sont les investisseurs qui choisissent leur agence de notation. Ce sont eux qui vont décider à quelle agence faire confiance. 

Il faut se rappeler que ce sont les investisseurs qui choisissent leur agence de notation ; ce sont eux qui vont décider à quelle agence faire confiance ...

 Je crois que la chose la plus importante que nous puissions faire, et c'est ce que nous faisons actuellement avec notre consortium chargé de la base de données sur les risques des marchés émergents (GEMs), c'est de mettre toute notre expérience en Afrique et ailleurs dans le monde à disposition des investisseurs, afin qu'ils puissent voir réellement quels sont les risques et comment les choses se sont passées. 

Nous avons 80 ans d'expérience en matière d'investissement dans les pays émergents. Nous allons mettre toute cette expérience dans une base de données accessible, pour qu'ils puissent constater concrètement où nous avons investi, ce que nous avons réussi, et ainsi contribuer à changer la perception. Je crois que c'est la meilleure façon pour nous d'aider à modifier la perception que les gens ont lorsqu'il s'agit d'investir en Afrique. 

Au début de l'interview, nous avons évoqué la question de la souveraineté économique. Aujourd'hui, ce débat revient dans tous les discours : ne pas être dépendant du financement qui vient de l'extérieur de l'Afrique. Quelle est votre appréciation de cette problématique ? 

Il faut avoir un système bancaire fort en Afrique. Il faut avoir des marchés de capitaux de taille et suffisamment liquides. Il faut développer un secteur d'assurance robuste. Vraiment, c'est dans ce sens qu'il faut aller. 

(…) plusieurs banques étrangères se retirent, et des banques africaines prennent leur place. C'est excellent pour le continent, car ces banques vont rester, elles ne vont pas partir, elles sont chez elles.  

Nous voyons déjà des changements dans le secteur : plusieurs banques étrangères se retirent, et des banques africaines prennent leur place. C'est excellent pour le continent, car ces banques vont rester, elles ne vont pas partir, elles sont chez elles. Pour moi, la souveraineté économique, c'est très simple : c'est l'absence de dépendance vis-à-vis des autres, c'est dépendre de nous-mêmes. 

De manière plus concrète, qu'est-ce que les États africains pourraient mettre en place en termes de politiques pour que cette souveraineté dont on parle devienne une réalité, et qu'on ne tienne pas encore le même discours dans 50 ans ? 

Je ne veux pas trop m'avancer, mais je dirais qu'il faut éliminer les barrières à l'accès aux institutions financières entre les pays africains. Chaque pays ne peut pas espérer avoir, à lui seul, des institutions financières de taille suffisante pour financer l'économie africaine. Il faut une certaine liberté de mouvement et de services pour vraiment tirer parti des opportunités. 

Chaque pays ne peut pas espérer avoir, à lui seul, des institutions financières de taille suffisante pour financer l'économie africaine. Il faut une certaine liberté de mouvement et de services pour vraiment tirer parti des opportunités.

Par exemple, il y a de grandes banques qui aimeraient offrir leurs services à travers toute l'Afrique, mais il existe des restrictions d'accès d'un pays à l'autre. Parfois, nous sommes un peu trop centrés sur nos frontières nationales, nous nous concentrons uniquement sur "mon pays". Je pense qu'il faut réfléchir davantage à l'échelle du continent africain. 

La mise en place d'une monnaie unique peut-elle être un levier pour y parvenir ? 

Je ne crois pas. Je pense que la souveraineté ne dépend pas d'une monnaie unique. Il faut regarder ce qui s'est passé dans l'histoire. Même en Europe, avant d'avoir l'euro, il a fallu construire une communauté économique commune, mettre en place un marché commun, avant de parvenir à instaurer une monnaie unique. Et ils ont eu de la chance, à mon avis, parce qu'ils l'ont fait sans unité politique complète. Mais il faut au moins une communauté économique commune, un marché économique commun, avant de se lancer dans une monnaie unique. Et même dans ces conditions, c'est très difficile. 

A la fin de votre mandat, d'ici quelques années, qu'est-ce que vous voulez qu'on retienne de vous, de votre action, de votre leadership ? 

Que nous avons eu de l'impact. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Je suis en train de monter un cadre avec mes équipes. Nous avons des cibles de volume : chaque année, nous devons atteindre tel volume de prêts, de financements. C'est très bien parce que cela nous donne quelque chose qui nous motive. 

Mais en même temps, je dis aux équipes que nous devrions avoir des cibles d'impact. Nous sommes donc en train d'examiner, par exemple, ce qui se passe avec l'énergie : 600 millions de personnes sans électricité, nous nous sommes fixé une cible de 300 millions de personnes à électrifier en 5 ans. Mais il faut faire cela dans plusieurs secteurs. Par exemple, dans le logement, il y a un écart énorme. Nous devrions nous dire : qu'allons-nous faire d'ici 2030 pour réduire cet écart ? Faire la même chose avec l'agriculture : il y a un manque de sécurité alimentaire sur le continent. Sur un continent comme l'Afrique où tout pousse, il n'y a aucune logique à cela. Quel est l'écart à combler pour atteindre la sécurité alimentaire totale ? Nous allons nous fixer une cible pour réduire cet écart. 

Quand j'aurai terminé mon mandat, j'aimerais pouvoir dire que nous avons eu un impact significatif sur plusieurs secteurs importants. Je serais heureux si nous pouvons affirmer cela.

Donc, quand j'aurai terminé mon mandat, j'aimerais pouvoir dire que nous avons eu un impact significatif sur plusieurs secteurs importants. C'est cela. Je serais heureux si nous pouvons affirmer cela.

Jean Mermoz Konandi

Publié le 21/10/25 12:41

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