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En mettant en ligne sa toute première Page nationale récapitulative de données (PNRD), la République centrafricaine rejoint officiellement le Système général de diffusion des données amélioré (SGDD-a) du Fonds monétaire international (FMI), "marquant ainsi son adhésion au premier palier des normes internationales en matière de publication des données macroéconomiques", souligne un communiqué du FMI publié ce 19 mai 2025.
Ce dispositif, lancé mi-mai 2025 avec l'appui technique du FMI et de la Banque africaine de développement (BAD), constitue un pas important vers la modernisation du système statistique centrafricain. Grâce à cette plateforme unique, hébergée et gérée par l'Institut centrafricain des statistiques et des études économiques et sociales (ICASEES), les données économiques du pays couvrant les comptes nationaux, les prix, les finances publiques, la dette, le secteur monétaire et financier, ainsi que les échanges extérieurs sont désormais accessibles de manière centralisée et standardisée.
" Ce lancement témoigne de la volonté de la République centrafricaine d'instaurer une plus grande transparence économique ", a salué Bert Kroese, directeur du département des statistiques du FMI. Le statisticien en chef a réaffirmé la disponibilité du Fonds à poursuivre son accompagnement pour renforcer les capacités nationales dans la collecte, la compilation et la diffusion des statistiques économiques.
L'initiative s'inscrit dans une dynamique continentale. La Centrafrique devient ainsi le 33e pays africain à adopter le SGDD-a, rejoignant un groupe de 75 pays à l'échelle mondiale qui ont fait le choix volontaire de publier régulièrement des données fiables et comparables selon les standards du FMI. Cette adhésion reflète une prise de conscience croissante parmi les pays à faible revenu de l'importance de la transparence pour renforcer la confiance des investisseurs, améliorer la gouvernance économique et répondre aux exigences des partenaires techniques et financiers.
La mise en œuvre du portail a été rendue possible grâce à un financement du gouvernement japonais, dans le cadre du Compte administré au nom du Japon pour certaines activités du FMI. Elle a mobilisé les compétences de plusieurs institutions nationales, dont la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) et le ministère des Finances et du Budget, en coordination étroite avec l'ICASEES.
Perton Biyiha
La Rédaction
Publié le 20/05/25 16:52
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