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L'Africa Finance Corporation a obtenu, ce 25 novembre, une ligne de crédit de 75 millions de dollars auprès de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, un partenariat de plus en plus central dans l'écosystème du financement de long terme sur le continent. L'accord a été signé à Johannesburg, en marge de la Journée de l'AFC organisée durant le Sommet du B20, par le président de la BADEA, Abdullah Almusaibeeh, et le PDG de l'AFC, Samaila Zubairu. Il matérialise la convergence stratégique entre deux institutions qui entendent renforcer l'impact économique de leurs interventions.
Ce financement n'est pas une opération isolée. Il s'inscrit dans la continuité de l'investissement réalisé par la BADEA en 2020, puis de l'accord-cadre de coopération conclu la même année pour cofinancer des projets structurants dans les secteurs prioritaires. L'extension de cette alliance témoigne d'une volonté claire de consolider un pôle arabo-africain capable de porter des financements de long terme, à un moment où les marchés internationaux deviennent plus volatils et où les besoins en infrastructures atteignent des niveaux historiques. Pour la BADEA, ce prêt renforce son rôle de partenaire stratégique, mais aussi sa capacité à proposer une panoplie d'instruments financiers adaptée aux besoins du continent, allant du crédit à moyen et long terme aux prises de participation.
Pour l'AFC, ce financement constitue une ressource essentielle dans un contexte où la diversification des sources de capital est devenue un impératif. L'institution compte utiliser ces fonds pour accélérer le développement de projets essentiels dans l'énergie, les transports, la logistique, les industries lourdes, les télécommunications, les infrastructures numériques, ainsi que dans le secteur minier et les ressources naturelles. Grâce à son modèle intégré, qui combine la conception, la structuration et la mise en œuvre de projets, l'AFC entend déployer ce capital dans des initiatives capables de transformer durablement les économies africaines, en particulier dans les corridors logistiques et les infrastructures stratégiques.
Samaila Zubairu a salué cette nouvelle étape, rappelant le rôle déterminant de la BADEA, actionnaire de l'AFC, dans la consolidation de la mission de développement de l'institution. Il a réaffirmé que les infrastructures durables demeurent le socle d'une croissance inclusive à l'échelle du continent. De son côté, Abdullah Almusaibeeh a insisté sur la capacité de la BADEA à répondre efficacement aux besoins croissants des économies africaines grâce à une gamme d'instruments de financement flexible et adaptée aux enjeux de long terme.
La Rédaction
Publié le 25/11/25 20:09