UMOA : Récapitulatif des opérations financières – 12 au 16 Septembre 2022

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Marché obligataire

  • Marché financier obligataire BRVM
    Le marché obligataire de la BRVM achève sa 37e semaine de cotation dans la même dynamique baissière que la précédente. En effet, la capitalisation obligataire est ressortie en contraction de 0,17% à 8 164 milliards FCFA, contre 8 178,2 milliards FCFA au vendredi 9 septembre 2022. Quant aux investisseurs, ce sont 37 357 obligations qu'ils se sont échangés sur la semaine pour une valeur globale de 370 millions FCFA, soit une baisse d'activité de 42% comparativement à une semaine plutôt (636 millions FCFA). Avec plus de 36% du volume hebdomadaire échangé, l'obligation ivoirienne TPCI 5,90% 2021-2031 (-0,45% à 10 050 FCFA) symbolisée par TPCI.O66 constitue la plus transigée.
    Au niveau des variations de cours, sur les 9 obligations dont les prix ont évolués, c'est seulement l'obligation Burkinabé dénommée ETAT DU BURKINA 6,50% 2019-2027 (TPBF.O9) qui a enregistré une surcote (+0,94% à 10 700 FCFA). Les pires décotes de la période sont quant à elles enregistrées par les obligations nigériennes TRESOR PUBLIC DU NIGER 6,50% 2019-2026 (TPNE.O1; -6,54% à 10 000 FCFA) et TRESOR PUBLIC DU NIGER 6,50% 2019-2026 (TPNE.O2; -6,54% à 10 000 FCFA).
  • Marché des titres publics sur le monétaire
    Sur la semaine écoulée, trois pays de l'Union sont intervenus sur le marché monétaire d'UMOA-Titres à savoir, le Bénin, le Burkina et la Guinée-Bissau. Ces derniers ont pu levé près de 70 milliards FCFA à travers 3 Obligations Assimilables du trésor (OAT), contre 158 milliards FCFA retenus lors de la dernière semaine d'adjudication.
    Comme la semaine dernière, La Guinée Bissau a été le premier pays à intervenir en sollicitant 11 milliards FCFA. A l'issue de cette adjudication, ce sont 12,02 milliards FCFA qui ont été retenus via l'OAT de 5ans pour un taux de couverture de 141% et un rendement moyen pondéré de 6,14%. Le Burkina, à travers sa double émission d'OAT de maturités 5 et 7 ans, a pu capter le montant demandé de 30 milliards FCFA. Cette sortie du pays a vu la participation d'investisseurs venant de 4 autres Etats de l'UMOA et a connu la plus faible couverture de la part des investisseurs.
    Enfin le Bénin, qui a levé 27,5 milliards FCFA à travers sa double émission de OAT, pour une sollicitation initiale de 25 milliards FCFA. Cette opération a été sursouscrite à 107% et s'est soldée par des rendements moyens pondérés de 5,34% pour l'OAT de 3 ans et 5,38% pour celle de 5 ans.

    Voir aussi - UMOA : Le Sénégal lève 45,6 milliards FCFA sur le marché monétaire

Marché interbancaire et injection de liquidité de la BCEAO

  • Marché interbancaire
    Du 6 au 12 septembre, le marché interbancaire a été plus agité par rapport à la semaine précédente. En effet, le flux interbancaire est ressorti à 741 milliards FCFA, soit une progression de 5% relativement aux 705 milliards FCFA échangés une semaine plutôt. Ce sont les banques ivoiriennes qui ont dominé le marché interbancaire avec 38% (283 milliards FCFA) des prêts et près de 30% (214 milliards FCFA) de l'ensemble des emprunts de la semaine.
    Ces dernières sont suivies des banques sénégalaises (163 milliards FCFA) et togolaises (137 milliards FCFA) au niveau des prêts et des béninoises (111 milliards FCFA) et burkinabés (99 milliards FCFA) pour ce qui est des emprunts.
    Comme d'accoutumée, les banques Bissau guinéennes n'ont concédé aucun prêt pour des emprunts s'élevant à 6 milliards FCFA, un montant qui est en repli par rapport à la semaine précédente (9 milliards FCFA).
    Notons par ailleurs que ces opérations ont été réalisées à un taux moyen pondéré de 2,99% et les taux minimum et maximum sont respectivement ressortis à 1,85% et à 7,00%.
  • Injections de liquidité de la BCEAO
    Pour sa 37e injection hebdomadaire de liquidité, la BCEAO a à travers le marché interbancaire servi l'ensemble des économies de l'UEMOA à hauteur de 4 881,5 milliards FCFA. Cette opération à permis à 94 banques commerciales de l'union de se faire refinancer par la banque centrale à un taux fixe de 2,25%. Pour rappel, d'alors à 2%, la BCEAO avait porté ces taux à 2,25% en juin dernier pour répondre à une inflation consécutive à la baisse de la production vivrière de la zone.
    Les plus importants montants ont été alloués, dans l'ordre aux économies ivoirienne (1 377 milliards FCFA), malienne (787 milliards FCFA), burkinabé (754 milliards FCFA) et sénégalaise (733 milliards FCFA). Quant au banques Bissau-guinéennes, elles n'ont sollicité que 70 milliards FCFA de la Banque centrale.
    Avec la levée de l'embargo sur l'économie malienne, les demandes de liquidités du pays sont de plus en plus importantes. Une situation qui s'explique par la reprise de l'activité économique dans le pays.
    Notons par ailleurs que la Banque centrale a annoncé de 14 septembre, le durcissement de sa politique monétaire en relevant son taux directeur à 2,5%.


Sékou Karamoko

La Rédaction

Publié le 20/09/22 14:58

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