Côte d’Ivoire : Le PIB estimé à 43 681,5 milliards FCFA fin 2022

Pourtant prés de 40 % de nos compatriotes (soit 12 millions d'ivoirien) vivent sous le seuil de pauvreté selon le PNUD. Ils n'ont même pas de quoi se payer un repas complet par jour. Le PIB est l'indicateur de l'absurdité des statistiques économiques. L'IDH qui reflète mieux la perception des populations et le niveau de vie nous classe au 160 eme mondial sur 198 pays. Notre pays est encore un pays pauvre. Il a besoin de l'aide et des dons pour boucler son budget et il ne suffit pas de de changer l'année de base de comptes publics, de gonfler le PIB de 38 % en 2019 et de construire deux ou trois ponts pour penser qu'on est riche!!!! De surplus, on se vante de vendre de l'électricité à des pays limitrophes alors que des millions de nos compatriotes n'ont même pas accès à 'électricité. Ce PIB nous pace dans le top 10 des premières économies d'Afrique alors que nous ne sommes pas dans le top 10 des plus industrialisée du continent selon la BAD, ni dans le top 10 des meilleurs taux d'accès à l'électricité, à l'eau, aux meilleurs soins de santé.... Ce PIB ne sert à rien au final. C'est un discours politique qui profite aux multinationales et pas au peuple!

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Le Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d'Ivoire qui correspond à l'ensemble de la richesse créée par les opérateurs économiques résidents s'est établi à 43 681,5 milliards FCFA (72,7 milliards de dollars) fin 2022, contre 39 821,3 milliards FCFA (66,3 milliards de dollars) fin 2021, selon les dernières estimations de la direction en charge des prévisions, des politiques et des statistiques économiques du ministère ivoirien de l'Economie et des Finances.

Pour sa part, le PIB par habitant qui mesure le revenu par tête, s'est également renforcé, passant de 1,35 million FCFA en 2021 à 1,44 million FCFA fin 2022.

Cette expansion du PIB ivoirien (hausse de +3 860,2 milliards FCFA) a été portée par une forte dynamique des investissements publics et privé, associée à une consommation finale vigoureuse, en dépit d'un contexte international morose marqué par d'importantes tensions inflationnistes, induites notamment par la guerre entre l'Ukraine et la Russie.

En effet, les investissements dont le taux est passé à 26,4% du PIB contre 24% en 2021, ont été principalement soutenus par la poursuite de l'exécution des grands projets d'infrastructures, notamment la construction de routes et échangeurs dans le cadre du projet de transport urbain d'Abidjan, la construction de l'autoroute Y4 de contournement de la ville d'Abidjan et l'aménagement de la Baie de Cocody.

Au niveau de l'offre, cette embellie économique a été portée par le dynamisme de l'ensemble des secteurs d'activité. Ainsi, les secteurs primaire, secondaire et tertiaire sont ressortis respectivement en hausse de 5,1% ; 11,1% et 6% en 2022.

En termes de poids, les secteurs tertiaire et secondaire sont identifiés comme les principaux moteurs de cette performance économique avec des contributions respectives de 2,4 et 2,3 points de pourcentage à la croissance économique globale, ressortie à 6,7% en 2022.

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