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Côte d’Ivoire : La SIR, le PAA, …ces entreprises publiques qui ont gén
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Pouvons-nous avoir les résultats des quatre CHU d'Abidjan ainsi que ceux des trois Conseils ( Café-cacao, coton-anacarde, hévéa-palmier à huile) ?
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Certes les chiffres tels que présentés sont hautement appréciables pour ces entreprises.
Cependant cela ne doit pas remettre en cause la tendance à la privatisation qui doit caractériser l'économie ivoirienne.
Certainement qu'aux mains du secteur privé, ces entreprises auraient engrangé de bien meilleurs profits.
Pouvez aussi nous communiquer les résultats financiers des trois Conseils ( Café-cacao, Coton-anacarde, palmier à huile-hévéa ) et ceux des quatre CHU d'Abidjan ?
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Les résultats sont publiés dans le rapport annuel de la DGPE
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Les entreprises publiques suscitent souvent des critiques en raison de leur réputation d'inefficacité, et il existe un débat continu sur la place de l'État dans l'économie. Cependant, en Côte d'Ivoire, certaines entreprises publiques montrent une performance remarquable malgré leur mission d'intérêt général. En 2022, le chiffre d'affaires d'un échantillon de 47 entreprises publiques ivoiriennes a connu une hausse significative de 64%, passant à 4 475 milliards FCFA, par rapport à l'année précédente.
Chiffre d'affaires en hausse de 1 358 milliards FCFA pour la SIR
Cette performance est principalement due à la Société ivoirienne de raffinage (SIR) et à PETROCI Holding, dont les chiffres d'affaires ont augmenté respectivement de 1 358 milliards FCFA et 246 milliards FCFA au cours de cette période. Cette progression est en grande partie attribuable à l'appréciation des cours du pétrole, dont ces entreprises ont bénéficié.
Voir aussi - La SIR, le géant ivoirien qui a généré 2 600 milliards FCFA de chiffre d'affaires en 2022
De plus, le résultat net global de cet échantillon d'entreprises est ressorti excédentaire de 130 milliards FCFA en 2022, en hausse de 65% par rapport à l'excédent de 79 milliards FCFA de l'année précédente, selon les chiffres officiels du ministère ivoirien en charge du Portefeuille de l'État consultés par Sika Finance.
Dans le détail, les sociétés d'État ont contribué à hauteur de 34% à la création de ce niveau global de profit, tandis que les sociétés à participation financière publique majoritaire y ont contribué pour 33%, contre 34% pour les sociétés à participation financière publique minoritaire contrôlées par l'État.
Cependant, il est important de noter que 12 entreprises publiques ont enregistré une perte globale de 18 milliards FCFA en 2022. Cette situation est due, entre autres, à la mauvaise performance de la Banque populaire de Côte d'Ivoire, de la Banque de l'habitat de Côte d'Ivoire, d'Air Côte d'Ivoire, de la RTI et de l'Agence nationale de l'habitat (ANAH, ex SICOGI).
Les 5 entreprises publiques ivoiriennes les plus rentables
Parmi les entreprises publiques les plus rentables en 2022 en Côte d'Ivoire, la SIR, appartenant à la catégorie des sociétés à participation financière publique minoritaire contrôlées par l'État, se distingue avec un bénéfice de 125,1 milliards FCFA réalisé pour un chiffre d'affaires de 2 661,1 milliards FCFA.
Elle est suivie par la société d'État Port autonome d'Abidjan (PAA) avec un résultat net de 31,85 milliards FCFA pour un chiffre d'affaires de 132,36 milliards FCFA. La Banque nationale d'investissement (BNI), une société à participation financière publique majoritaire, affiche un bénéfice de 23,44 milliards FCFA fin 2022 pour un produit net bancaire (PNB) de 71,18 milliards FCFA.
Les sociétés d'État ANSUT (Agence nationale du service universel de télécommunications – TIC) et BNEDT (Bureau national d'études techniques et de développement) complètent le top 5 des entreprises publiques ivoiriennes les plus rentables, avec des niveaux de bénéfices respectifs de 15,72 milliards FCFA et 11 milliards FCFA, pour des chiffres d'affaires de 30,76 milliards FCFA et 46,74 milliards FCFA.
En somme, la gestion efficace des entreprises publiques en Côte d'Ivoire demeure une exigence de premier plan, en dépit de leur mission d'intérêt général, car cela conditionne leur capacité à proposer des services publics de qualité à la population tout en préservant leur viabilité économique.
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