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La Banque mondiale a publié ce 9 janvier son traditionnel rapport " Perspectives économiques mondiales " dans lequel l'institution présente ses projections sur l'économie mondiale au cours de l'année.
Pour cette première édition de 2020, l'institution a revu à la baisse ses projections de croissance en Afrique subsaharienne avec une prévision de progression de 2,9% du PIB sous réserve de la concrétisation de certaines hypothèses.
En l'espèce, l'amélioration de la confiance des investisseurs dans certaines grandes économies, l'approvisionnement suffisant du marché mondial en pétrole et une croissance plus robuste chez les exportateurs de produits agricoles au regard des risques de baisse de la demande dans les pays développés sont notamment les hypothèses soulignées par l'institution pour l'atteinte de cette croissance.
Comparé à 2019, où la croissance s'est établie à 2,4% dans une conjoncture internationale défavorable qui à induit une progression " atone " du PIB en l'Afrique du Sud, au Nigéria et en Angola (les trois principales économies de la région), l'on enregistre une légère évolution qui reste cependant en deçà des prévisions initiales.
Voir aussi - Afrique subsaharienne : La croissance devrait enfin passer le cap des 3% en 2020, selon la Banque mondiale
" Cette prévision (pour 2020, ndlr) est plus faible que prévu, en raison du fléchissement de la demande des principaux partenaires commerciaux, de la baisse des prix des produits de base et de l'évolution défavorable de la situation intérieure dans plusieurs pays ", note la Banque.
Instabilité, endettement et dérèglement climatique
De fait, dans une économie subsaharienne extravertie, une croissance plus faible qu'attendue dans des pays comme la Chine, la zone euro ou les États-Unis, aura nécessairement pour effet une baisse de la demande des produits de base et donc immanquablement entraîner " une réduction sensible des recettes d'exportation et des investissements " selon l'institution.
En outre, " la hausse généralisée de la dette publique a entraîné la forte augmentation des charges d'intérêts, avec pour effet d'évincer les autres dépenses et de susciter des inquiétudes quant à la viabilité de la dette ".
A cela il faut ajouter les crises sécuritaires au Sahel et ses conséquences sur la sécurité alimentaire, sans oublier la menace du dérèglement climatique sur le secteur agricole qui reste le pilier de nombreuses économies dans la région.
La sous-région UEMOA, le PIB devrait enregistrer une progression de 6,4%.
Au niveau mondial, la Banque table sur une prévision de croissance de 2,5%.
Voir les prévisions détaillées par pays via le lien.
Jean Mermoz Konandi
Publié le 09/01/20 18:42
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