Bilan économique 2020 du Sénégal : Focus sur quelques indicateurs passés en revue

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Le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent (PSE) a procédé, mardi, à la revue annuelle 2020 de la mise en œuvre des projets et réformes phares du PSE. D'emblée, l'on observe des performances réalisés dans certaines branches de l'économie en dépit de la crise sanitaire avec son lot d'impacts.

S'agissant du secteur primaire, il est noté une augmentation des exportations horticoles qui sont passées de 108 000 tonnes à 113 318 tonnes en 2020. Dans le secteur de l'aquaculture, la quantité produit est passée de 1 015 tonnes à 1 100 tonnes en 2020.

Pour la filière rizicole, la production est passée de 1 155 730 tonnes en 2019 à 1 451 840 tonnes en 2020, soit une progression de 296 110 tonnes. La même tendance haussière est observée sur le mil, le maïs et l'arachide qui ont respectivement enregistré en 2020 une augmentation de 390362 tonnes, 236 086 tonnes et 394 504 tonnes. Analysant ces premiers résultats, le directeur général du Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent (BOS/PSE), Me El Ousseyni Kane, indique que les bonnes performances des filières " céréales " et " arachide " ouvrent des perspectives optimistes à consolider à travers la poursuite de la mise à disposition d'intrants et de matériel agricoles.

D'après lui, le maintien du dynamisme des filières horticoles sera axé sur la disponibilité de semences de qualité et la résolution de problèmes logistiques. Pour l'essor des filières animales, les interventions viseront l'amélioration du cadre règlementaire, la structuration des chaînes de valeurs et des efforts financiers supplémentaires. Dans le cadre de l'aquaculture, l'option d'impliquer le secteur privé permettra d'améliorer les résultats à la condition de l'adoption du code de l'aquaculture et de prise de mesures incitatives.

Le secteur énergétique n'est pas en reste avec la production énergétique qui est estimée en 2020 à 1529 Mégawatt, soit 323Mw de plus comparé à 2019 où la capacité était de 1206Mw. Dans le cadre du mix énergétique, la capacité est passée de zéro en 2012 à 220 Mégawatts avec la mise en exploitation de la centrale éolienne de Taïba Ndiaye pour une puissance de 50 Mégawatts.

Au plan du climat des affaires, le BOS dit avoir noté un redressement des classements d'attractivité du Sénégal. Par exemple, dans le rapport Doing Business de la banque mondiale, le Sénégal était passé de la 141ème à la 123ème place. Concernant le montant des investissements dans les Zones économiques spéciales (ZES), ils ont enregistré une progression de 13 milliards de FCFA en passant de 44 milliards en 2019 à 57 milliards en 2020.

Ibrahim WANE, Dakar

La Rédaction

Publié le 25/02/21 16:32

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