Burkina Faso : Le FMI approuve un ‘’décaissement immédiat’’ de 32 millions de dollars

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Le FMI annonce un ‘'décaissement immédiat'' d'environ 31,7 millions de dollars, soit 19,4 milliards FCFA, en faveur du Burkina Faso au terme de la première revue de l'accord de Facilité élargie de crédit (FEC) de deux ans, conclu le 21 septembre 2023.

En effet, l'institution de Bretton Woods a noté une performance positive du Burkina Faso dans le cadre du programme. ‘'Tous les critères de réalisation quantitatifs, tous les objectifs indicatifs sauf un et la plupart des repères structurels de la première revue ont été respectés ; certains repères structurels ont été mis en œuvre avec retard. Les autorités progressent dans leurs efforts d'assainissement budgétaire, leurs réformes structurelles et leurs mesures de gouvernance budgétaire, ainsi que la création d'un espace budgétaire pour les dépenses prioritaires'', rapporte le communiqué publié ce 14 juin.

Le Fonds souligne en outre, une accélération de la croissance en 2023 qui a atteint 3,6 % du PIB contre 1,8% en 2022, ‘'soutenue par un rebond de la construction et l'expansion du secteur tertiaire''. La croissance est projetée s'accélérer pour atteindre 5,5% en 2024, avec le soutien des attentes d'amélioration de la situation sécuritaire.

Ce financement qui intervient trois mois après un premier décaissement du même montant, vise à contribuer à soutenir la stabilité économique du pays. En fait, le FMI relate que le Burkina Faso est confronté à de multiples défis de développement, notamment des conditions de sécurité accrues, le changement climatique et l'insécurité alimentaire. Cela complique les efforts de lutte contre l'insécurité alimentaire et les déplacements forcés, tout en perturbant l'activité économique, en particulier dans les secteurs de l'agriculture, de l'élevage et des mines.

Le FMI salue certains efforts, à savoir que le déficit budgétaire global qui est passé de 10,7 % du PIB en 2022 à 6,7 % du PIB en 2023, soutenu par les actions de mobilisation des recettes et le contrôle des dépenses. Ce déficit devrait encore diminuer à mesure que les efforts de consolidation budgétaire se poursuivent dans le cadre du programme soutenu par la FEC. Le communiqué informe également qu'en janvier dernier, Ouagadougou avait décidé de son retrait de la CEDEAO, tout en réaffirmant son engagement en faveur de son adhésion à l'UEMOA, ‘'ce qui devrait contribuer à soutenir la stabilité économique nationale et régionale''.

Narcisse Angan

Publié le 15/06/24 22:15

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