Gabon : En guise de transparence, le gouvernement publie les contrats forestiers signés depuis 2005

BRVMC0000000 - BRVMC
La BRVM Ferme dans 0h56min

Chose promise chose due. Le gouvernement gabonais a publié le 31 juillet dernier sur le site du ministère de l'Économie et des Participations, les contrats signés dans l'exploitation forestière depuis 2005, dans le but d'assurer la transparence dans le secteur forestier. L'engagement pris le 10 juillet dernier s'inscrit dans le cadre des recommandations formulées par le Fonds monétaire international (FMI).

“En rendant ces contrats publics, le gouvernement gabonais montre son engagement à lutter contre la corruption et à garantir que les ressources naturelles du pays sont gérées de manière équitable et responsable”, a indiqué le ministère de l'Economie sur son site web.

Au total, ce sont 9 conventions d'aménagement, d'exploitation et de transformation qui ont été rendues publics. Ils déterminent les identités des concessionnaires, leurs obligations, l'étendue de la concession, la durée, les investissements à consentir, les mécanismes de protection de l'environnement, ainsi que les taxes que l'État devrait percevoir. Dans cet élan de transparence, Libreville a indiqué que la divulgation des contrats signés avec les compagnies pétrolières et minières se fera “ultérieurement”.

Voir aussi : Gabon : Les autorités s'engagent à publier les contrats pétroliers dans un soucis de transparence

“Cette transparence permet aux citoyens, aux organisations de la société civile et aux investisseurs de comprendre les termes des accords, d'évaluer les bénéfices réels pour le pays et de s'assurer que les pratiques d'exploitation respectent les normes environnementales et sociales”.

Précisons que le Gabon compte environ 22,3 millions d'hectares de forêts, ce qui représente 87% de la superficie totale du pays, selon des études récentes. Maillon essentiel de l'économie, le bois est le 3e produit d'exportation du pays, derrière le manganèse et le pétrole. Une industrie de transformation s'est grandement développée depuis 2009 après l'interdiction d'exportation des grumes par l'État. Cette mesure fait que tout le bois exporté par le pays y subit au moins une première transformation.

Cédrick JIONGO

La Rédaction

Publié le 02/08/24 18:30

SOYEZ LE PREMIER A REAGIR A CET ARTICLE

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

gjt3ueq41X7-BZZcX9pJn0q1kAv3rHYD7BnD6C4V76w False