Guerre Israël‑Iran : Trump capitalise sur un cessez-le-feu pour relancer sa diplomatie

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Dans une issue inattendue à un conflit qui menaçait d'embraser la région du Moyen-Orient, l'administration Trump a annoncé, ce 23 juin, un cessez-le-feu qualifié d'''historique'' mettant fin à douze jours d'échanges de tirs entre Israël et l'Iran. Cette annonce, relayée par le président sur son propre réseau Truth Social, marquerait une première étape d'un accord de paix régional négocié en grande partie via son initiative personnelle.

Donald Trump, en faisant de ce cessez-le-feu l'un des pans les plus visibles de sa ‘'diplomatie qui marche'', endosse le rôle d'architecte d'un désamorçage majeur. Il attribue notamment le mérite de cette percée à la médiation du Qatar, soutenue par l'équipe de son vice-président Vance, du secrétaire d'État Marco Rubio et de l'envoyé spécial de la Maison Blanche au Moyen-Orient Steve Witkoff.

Même si, à l'heure actuelle, Israël n'a pas encore apporté de confirmation officielle, l'Iran aurait accepté de suspendre ses opérations militaires, en réponse à l'arrêt des frappes israéliennes. L'administration Trump a ainsi fixé un début de trêve progressive, l'Iran déposant les armes en premier, suivi d'Israël 12 heures plus tard, pour un cessez-le-feu total au terme des 24 heures imparties.

Ce cessez-le-feu survient au lendemain d'une intervention surprenante des États-Unis, qui ont frappé trois sites nucléaires iraniens (Fordow, Natanz, Isfahan) avec des bombes GBU‑57 B‑2, dans le cadre de l'opération “Midnight Hammer”. Ces frappes visaient à affaiblir le programme nucléaire iranien.

Malgré un lancement iranien de missiles vers une base américaine au Qatar, ceux-ci n'auraient causé ni dégâts ni victimes, selon la Maison Blanche.

Réactions des marchés

Les marchés financiers ont réagi positivement. Les contrats à terme sur le brut ont notamment chuté, le S&P 500 a rebondi et le dollar s'est affaibli face à l'afflux de capitaux et à un risque géopolitique a priori apaisé. Cependant, des analystes mettent en garde, car selon eux, cette accalmie reste fragile tant que Téhéran et Jérusalem n'ont pas officiellement ratifié l'accord.

Avec ce cessez-le-feu, le président américain renoue avec sa stratégie de communication directe. Il revendique une victoire diplomatique majeure face au ‘'12-day war'', vantant une ‘'trêve éternelle'' et saluant le ‘'courage and intelligence'' des parties en présence.

La Rédaction

Publié le 24/06/25 07:19

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