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Les tensions entre l'Ukraine et la Russie pourrait perturber les chaînes d'approvisionnement alimentaires au niveau mondial. Les pays africains devraient également être impactés car figurant au nombre des pays les plus dépendants des produits céréaliers comme le blé et l'huile de tournesol, dans lesquels l'Ukraine et la Russie comptent parmi les principaux producteurs mondiaux.
Respectivement 1er et 5ème exportateur mondial de blé, la Russie et l'Ukraine représentent environ 29% des exportations mondiales. Et selon les spécialistes, environ le tiers (1/3) du blé consommé sur le continent africain provient de ces deux pays.
Dans la région, les principaux pays qui pourront être les plus impactés par la crise entre Kiev et Moscou sont, selon les récentes données de la société suisse Trade Data Monitor, l'Egypte, Madagascar, la Namibie et le Sénégal.
En effet, à fin octobre 2021, l'Egypte a importé 78% de son blé de la Russie et l'Ukraine, contre respectivement 75% pour Madagascar. La Namibie et le Sénégal dépendent respectivement à 64% et 51% du blé russe pour leurs besoins.
En s'appuyant sur les données de l'ONU sur le commerce international, l'on apprend que l'Egypte, le Soudan, le Nigéria et la Tanzanie, principales destinations des exportations du blé russe sur la période 2016-2020, ont dépensé au total 10,6 milliards dollars, soit …
Depuis l'invasion de l'Ukraine, il faut relever que le cours du blé a flambé sur le marché international, atteignant ce 2 mars son plus haut niveau depuis mars 2008, soit 14 ans. Une hausse qui traduit l'inquiétude d'une forte baisse de l'offre mondiale, en lien avec la fermeture des ports ukrainiens et des sanctions économiques et financières imposées à la Russie.
Source : Sikafinance.Pro
Au-delà de ces pays africains suscités, c'est l'ensemble des pays africains qui vont subir le contrecoup de cette crise internationale, le pain, un des produits dérivés du blé, étant un bien de grande consommation dans la région.
L'Afrique, déjà confrontée à une inflation galopante, la question qui demeure reste de savoir le choix que feront les gouvernants entre : subvention et hausse de cette denrée de première nécessité ?
Olivia Yao
Publié le 03/03/22 20:30
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