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Un décret signé le 18 novembre 2025 par le président Paul Biya autorise le ministre de l'Économie à signer un accord de financement avec MUFG Bank Londres pour un crédit-acheteur de 207,9 millions d'euros, équivalant à 136,392 milliards FCFA, et pour un crédit commercial de 27,6 millions d'euros, soit 18,105 milliards FCFA, soit un montant global de 235,5 millions d'euros (154,4 milliards FCFA). Ces ressources doivent permettre de relancer la construction de la section urbaine de l'autoroute Yaoundé–Nsimalen, plus précisément le lot n°1.
Ce décret intervient dans un contexte où le coût de réalisation de cette section dite urbaine et longue de 12,3 km, qui doit relier l'échangeur Ahala (quartier périphérique de la ville de Yaoundé) à la Poste centrale (centre-ville) avant de rejoindre le carrefour Tsinga, a été réévalué par le Document de programmation économique et budgétaire à moyen terme 2026-2028. Le gouvernement y chiffre désormais l'investissement global à 434 milliards FCFA, contre environ 380 milliards FCFA prévus initialement. Cette révision à la hausse supérieure à 50 milliards FCFA, est la conséquence des " contraintes foncières, d'aménagements urbains complexes et d'ajustements techniques sur l'axe traversant la capitale. "
Le chantier est structuré autour de trois segments confiés à deux entreprises. L'entreprise Buns exécute le premier tronçon de 6,2 km. Les deux autres segments ont été attribués à l'entreprise française à Razel. La section dite " rase campagne ", qui relie l'aéroport de Nsimalen, situé hors du tissu urbain dense, est déjà opérationnelle. Elle a été inaugurée le 5 janvier 2022 par la ministre de l'Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtes, après 7 ans de travaux. Elle constitue aujourd'hui la seule portion viable du projet, 11 ans après le début du projet en 2014.
Perton Biyiha
La Rédaction
Publié le 21/11/25 14:49