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Le gouvernement ghanéen a signé un protocole d'intention avec Eni, entreprise italienne spécialisée dans le pétrole et le gaz, en partenariat avec Vitol, société néerlandaise de trading d'énergie, et la Ghana National Petroleum Corporation (GNPC), entreprise publique ghanéenne dans l'objectif d'accroître la production pétrolière et gazière du pays tout en lançant de nouvelles initiatives durables.
L'accord, conclu en présence du président John Dramani Mahama et des ministres de l'Énergie et des Finances, prévoit un plan d'investissement intégré, destiné à renforcer l'accès à une énergie fiable, abordable et à faible impact environnemental pour le Ghana. L'un des axes prioritaires est l'augmentation de la capacité de production du projet Offshore Cape Three Points (OCTP), situé au large de la côte sud-ouest du Ghana, combinant des améliorations des installations offshore et onshore afin de répondre à la demande énergétique croissante du pays.
Le protocole inclut également l'évaluation des activités d'exploration et le développement potentiel du champ Eban-Akoma, dans le bloc 4 de Cape Three Points, récemment déclaré commercialisable. Ce champ devrait devenir une source d'approvisionnement majeure, exploitant l'infrastructure existante pour accélérer la mise sur le marché et maximiser la valeur du projet.
Depuis son implantation au Ghana en 2009, Eni exploite le projet OCTP avec une participation de 44,4 %, aux côtés de Vitol (35,6 %) et de la GNPC (20 %). Le projet a produit plus de 107 millions de barils de pétrole et 480 milliards de pieds cubes standard de gaz, couvrant près de 70 % de la demande gazière du pays pour la production d'électricité. La production actuelle atteint environ 34 000 barils équivalent pétrole par jour.
Au-delà de la production énergétique, Eni et ses partenaires ont investi plus de 10 millions de dollars dans des programmes sociaux, bénéficiant directement à plus de 10 000 personnes dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'accès à l'eau potable et à l'hygiène, ainsi que dans le soutien au tissu économique local. La seconde phase du projet prévoit d'étendre ces initiatives, notamment par le développement des micros, petites et moyennes entreprises et le renforcement des programmes de formation et de diversification économique.
Cet accord illustre la volonté du Ghana de renforcer son autonomie énergétique tout en promouvant un développement durable et inclusif, en capitalisant sur l'expertise et les investissements de partenaires internationaux.
La Rédaction
Publié le 16/09/25 16:31