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Les cours du pétrole sont passés en dessous des 30 dollars le baril depuis hier et à l'ouverture des marchés ce mercredi, la dépression des cours semblent se confirmer alors tout porte à croire que nous à l'aube d'un krach boursier de grande ampleur.
A la clôture de la bourse de Londres hier mardi 17 mars, le baril de Brent s'échangeait à 28,85 dollars contre 29,84 dollars la veille, le lundi. Et ce mercredi 18 mars, le marché a ouvert à 28,4 dollars et le brut s'est échangé à moins de 27 dollars jusqu'à 16 heures GMT.
En début du mois, le 2 mars, le brut s'échangeait à 52,7 dollars avant de s'effondrer dans le sillage de la guéguerre entre l'Arabie Saoudite et la Russie 33,29 dollars le 9 mars sans jamais pouvoir vraiment se redresser. Et la situation ne devrait pas s'arranger.
Evolution des cours de baril de pétrole sur les 30 derniers jours (19 février au 18 mars 2020 à l'ouverture à Londres) à la bourse de Londres
Source: Boursorama
Hier mardi, l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial d'or noir qui avait déjà augmenté sa production à 9,7 millions de barils par jour (bpj) depuis le déclenchement du bras de fer avec son rival russe, a annoncé son projet de déverser 250 mille bpj supplémentaire sur le marché international, portant sa production à près de 10 millions bpj.
Une surenchère qui vise à pousser à nouveau les cours à la baisse afin d'affaiblir la Russie, l'autre grand mondial de pétrole, et forcer le pays à s'aligner sur les décisions de l'OPEP. Rappelons que la Russie, qui n'est pas membre de l'OPEP, avait refusé de s'associer au projet de l'organisation de réduire la production mondiale de 1,5 millions de baril début mars, un affront que Ryad est bien décidé à lui faire payer.
Voir aussi - Le pétrole dégringole et entraîne dans sa chute les places boursières mondiales
Un nouveau séisme s'annonce donc sur le marché mondial du pétrole qui devrait voir les cours flétrir alors que l'économie mondiale en berne, en raison du covid-19, aura bien du mal à absorber ce flot de pétrole.
La situation s'annonce désastreuse pour les pays africains dépendants du brut comme l'Algérie, l'Angola ou encore le Nigéria. Ce dernier pays qui tire environ 90% de ses recettes d'exportation du pétrole a déjà exprimé son désarroi face aux difficultés à boucler son budget annuel qui tablait sur un cours moyen de 57 dollars le baril cette année.
Voir aussi - Le Nigéria dans la tourmente du bras de fer Arabie Saoudite – Russie
Jean Mermoz Konandi
Publié le 18/03/20 09:46
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