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En vue de relancer le secteur sucrier ivoirien, une filière qui occupe une place de choix dans l'économie, le gouvernement ivoirien a reconduit le maintien de l'interdiction d'importer le sucre sur le territoire national sur une période de 5 ans. L'information a été donnée ce 29 janvier à Abidjan, au cours du traditionnel conseil des ministres.
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Cette mesure fait suite à " une étude diligentée par le gouvernement ivoirien et réalisée notamment par le centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES) avec pour objectif d'étudier la rentabilité globale et le niveau de compétitivité des entreprises sucrières ivoiriennes à partir d'une analyse de la structure des prix et de l'évaluation du coût à l'importation ", indique le communiqué du conseil des ministres.
Les conclusions de l'étude n'ont pas été satisfaisantes. En effet, les résultats ont confirmé d'une part, les contreperformances du secteur sucrier ivoirien et d'autre part, révélé la baisse de compétitivité en raison des coûts de production élevés et du faible niveau d'investissement réalisés par les opérateurs de la filière.
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Toutefois, dans son ambition de soutenir par ailleurs la compétitivité des entreprises industrielles utilisant le sucre comme matière première, le gouvernement ivoirien a, conformément aux recommandations de l'étude, adopté une dérogation à la décision d'interdiction d'importation du sucre. L'objectif étant de permettre à ces entreprises de disposer de cet ingrédient à un coût relativement plus bas que ce qu'offre le marché local.
Ainsi, les compagnies sucrières sont autorisées à importer du sucre à concurrence de 50% des besoins du secteur industriel, des importations qu'elles vont commercialiser " à un prix de vente à marge nulle ". L'autre moitié de la demande sera assurée par la production locale.
Egalement, l'Etat prévoit signer un contrat-plan sur 5 ans avec les sociétés sucrières pour promouvoir les investissements dans le secteur en vue d'augmenter leur capacité, améliorer leur productivité et compétitivité et réaliser l'autosuffisance en sucre.
Avec une production annuelle d'environ 200 000 tonnes, le marché local reste déficitaire pour une demande de 240 000 tonnes. Pour combler cet écart, les deux acteurs du secteur, SUCAF et SUCRIVOIRE, avait annoncé le renforcement de leurs investissements avec l'objectif de porter la production nationale à 280 000 tonnes en 2025.
SUCRIVOIRE, société cotée à la BRVM, a annoncé un programme d' investissement de 100 milliards FCFA, soit 152 millions euros, sur la période 2018-2023. Ce programme devrait permettre à la société, avec l'appui de l'Etat, de renforcer sa capacité de production et d'être plus compétitive sur le marché local.
Olivia Yao
Publié le 30/01/20 09:30
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