Afrique : La BAD et le PIDG vont mobiliser 2 000 milliards USD d'investissement

La Banque africaine de développement (BAD) et le Groupe de développement des infrastructures privées (PIDG), ont convenu de travailler ensemble pour débloquer des capitaux à long terme en monnaie locale (africaine), évaluées à 2 000 milliards de dollars, soit 1 158 474 milliards FCFA, en faveur des secteurs de l'énergie, des infrastructures, de l'industrialisation, du logement, etc., à travers l'Afrique. Un accord est ainsi intervenu ce 14 mai à Abidjan, capitale économique de la Côte d'Ivoire, entre les deux institutions, rapporte un communiqué de la BAD publié ce 20 mai.

‘'Cette collaboration vise à développer des solutions de réduction des risques et d'amélioration du crédit, afin d'exploiter le vaste bassin de capitaux nationaux de l'Afrique, notamment les fonds souverains, les régimes de retraite, les actifs d'assurance et autres instruments d'épargne, estimé à plus de 2 000 milliards de dollars'', souligne la note d'information. Les deux institutions vont s'appuyer sur une collaboration fructueuse au Nigeria et en Afrique de l'Est, par l'intermédiaire d'Infracredit Nigeria et de la Dhamana Guarantee Company.

Ce pacte qui s'aligne sur la nouvelle stratégie décennale de la BAD (2024-2033) visant à transformer les économies africaines, et sur l'engagement des deux institutions, à stimuler le développement des infrastructures, l'industrialisation et la croissance économique résiliente sur le continent.

‘'La Banque africaine de développement s'attache à optimiser l'utilisation des capitaux africains pour le développement du continent. À cet égard, nous sommes heureux de prolonger notre partenariat complémentaire de longue date avec le Groupe de développement des infrastructures privées, afin d'intensifier conjointement la mise en place de nouvelles facilités de rehaussement de crédit onshore pour mobiliser des capitaux nationaux de manière transformatrice à travers l'Afrique ", a déclaré Solomon Quaynor, vice-président de la BAD pour le secteur privé, les infrastructures et l'industrialisation.

Narcisse Angan

Publié le 22/05/25 12:36