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Le JOGMEC (Japan Oil, Gas and Metals National Corporation) a récemment signé des accords avec cinq pays africains pour sécuriser ses approvisionnements dans les minéraux critiques. Ces accords visent à renforcer la coopération dans les domaines de l'exploration, de la surveillance de l'environnement et de la recherche sur la chaîne d'approvisionnement en métaux de terres rares.
Les métaux de terres rares, également connus sous le nom de REE (pour l'anglais rare-earth element) ou minéraux critiques, sont un groupe de métaux aux propriétés voisines comprenant le scandium, l'yttrium et les quinze lanthanides. Ils sont utilisés dans de nombreuses applications, notamment dans les technologies propres et les énergies renouvelables.
En Namibie, le JOGMEC va mener des recherches sur la possibilité pour la Namibie de devenir une plaque tournante pour l'industrie des terres rares en Namibie et dans les pays voisins. Les résultats contribueront au “plan directeur de l'industrie des terres rares en Namibie”.
En République démocratique du Congo, l'organisation japonaise prévoit le renforcement de son soutien au secteur de l'exploration et de la surveillance de l'environnement. L'ajout d'un nouveau soutien technique pour la surveillance environnementale a été apporté au protocole d'accord signé en 2018 sur la coopération en matière d'analyse d'images satellitaires et la mise en œuvre conjointe d'enquêtes sur le terrain.
En Zambie, le JOGMEC et le ministère zambien en charge des mines renforceront leur coopération dans le domaine de l'exploration. Le protocole d'entente signé met à jour le protocole d'entente signé en 2018 avec de nouveaux ajouts tels que la tenue de séminaires sur le développement durable et l'évaluation du potentiel des ressources inutilisées.
Le secteur des minéraux critiques en Afrique a connu une évolution importante ces dernières années, avec un accent mis sur la transition énergétique, les critères ESG (un label qui prend en compte des critères d'environnement, sociaux et de gouvernance) et l'économie circulaire. Les acteurs du secteur minier africain doivent être conscients à la fois des changements à venir et de l'impact de ces changements sur leurs activités. L'un des défis majeurs pour le secteur minier africain est de faire évoluer l'exploitation minière à l'ère du numérique, alors que la pandémie de Covid-19 a bouleversé les méthodes de travail. De nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle, l'internet des objets, l'automatisation, les capteurs intelligents, l'analyse de données volumineuses et l'impression 3D devraient stimuler la productivité dans l'industrie minière.
Ces accords témoignent de l'engagement du Japon à renforcer sa coopération avec les pays africains riches en minéraux critiques tels que le cobalt, le lithium et le cuivre, qui devraient à l'avenir connaître une augmentation rapide de la demande en tant que matériaux clés pour les véhicules électriques.
Jean-Marc Gogbeu
Publié le 30/08/23 13:27
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