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Les pays d'Afrique subsaharienne disposent d'un potentiel considérable en termes de ressources naturelles, notamment les métaux et les minéraux. Cependant, selon le rapport "Africa's Resource Future" de la Banque mondiale publié le 10 mai dernier, ces pays ne parviennent à en tirer que 40% environ des recettes potentielles. Ce qui est très peu, surtout dans un contexte de transition énergétique et de demande croissante.
Il est donc crucial d'adopter de meilleures politiques, de mettre en place des réformes et de promouvoir une bonne gouvernance pour valoriser efficacement ces ressources.
La première recommandation du rapport consiste à mieux taxer l'exploitation des ressources naturelles afin de prendre en compte l'impact environnemental et social, y compris les émissions de carbone. Cela passe notamment par le fait d'imposer plus de taxes aux industries extractives privées tout en réduisant les subventions implicites à la production. Le résultat attendu étant un renforcement de la marge de manœuvre budgétaire des pays africains.
Le rapport met également en évidence l'importance de capitaliser sur l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). En éliminant progressivement les droits de douane, cet accord favorise l'intégration régionale et ouvre des opportunités pour développer des chaînes de valeur dans le secteur des ressources naturelles. Une approche régionale permettrait d'exploiter plus efficacement les ressources abondantes du continent, tout en favorisant la diversification économique et la résilience.
En somme, il est possible que les pays africains transforment leur richesse en ressources naturelles en moteur de croissance durable et inclusive. Cela implique une gestion rigoureuse des recettes, une bonne gouvernance et la préparation à un avenir sobre en carbone. Une valorisation adéquate des ressources naturelles permettrait de financer les programmes publics, de diversifier l'économie et d'améliorer l'accès à l'énergie, créant ainsi des perspectives de développement et de prospérité pour les populations africaines.
Dr Ange Ponou
Publié le 14/05/23 19:30
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mga$ 15/05/23 12:14 |
Ce n'est pas en augmentant les taxes et impots des industries extractives que nous allons profiter de nos ressources. Il faut plutot des industries de transformations pour valoriser et transformer nos ressources naturelles en produits finis. |
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