Côte d’Ivoire : 67 milliards FCFA de la France pour l’employabilité des jeunes et la biodiversité

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La France va dégager une enveloppe de 66,6 milliards FCFA (102 millions d'euros) en faveur de la Côte d'Ivoire dans le cadre du troisième C2D, Contrat de désendettement et de développement, signé entre les deux parties le 27 octobre 2021, pour un montant total de 750,77 milliards FCFA (1,14 milliard d'euros). Le C2D étant un mécanisme de conversion de la dette de la France envers la Côte d'Ivoire en programmes de développement.

Le décaissement de ce fonds porte sur 4 conventions de financement, dont trois du secteur ‘'Emploi Jeunes pour l'insertion professionnelle et citoyenne de la jeunesse ivoirienne'', visant 84 140 bénéficiaires et le quatrième dans le domaine de la biodiversité, indique une note d'information gouvernementale.

La signature de ces accords présidée par Achi Patrick, Premier ministre de Côte d'Ivoire, est intervenue ce 12 mai à Abidjan, entre l'Etat ivoirien représenté par Adama Coulibaly, ministre ivoirien en charge de l'Economie et des Finances, et Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d'Etat en charge du Développement, de la Francophonie et du Partenariat, pour la partie française.

Dans le détail, le secteur ‘'Emploi jeunes pour l'insertion professionnelle et citoyenne de la jeunesse ivoirienne'', va absorber trois conventions d'un montant total de 51,6 milliards de FCFA, soit 18,5 milliards FCFA, pour l'amélioration de l'employabilité des jeunes ; 13,12 milliards FCFA, consacrés au développement du service civique ; et 20 milliards FCFA, pour l'appui à la structuration de l'Agence Emploi Jeunes sur tout le territoire national.

La quatrième et dernière convention a trait au secteur de l'environnement et la biodiversité. Dotée d'un montant de 15 milliards FCFA, elle vise au renforcement de la gestion des aires protégées pour l'amélioration de leur état de conservation et leur valorisation au bénéfice des communautés riveraines, dans un contexte de vulnérabilité climatique.

Ainsi, cinq aires protégées sont ciblées, à savoir le parc national des îles Ehotilé (Est du pays) et les réserves de Lamto (Centre du pays), du Mont Nimba (Ouest du pays), du Haut Bandama (Nord du pays) et de Mabi Yaya (Sud du pays).

Le projet devrait permettre d'améliorer l'état de la biodiversité de près de 192 000 hectares, de même que les conditions de vie de plus de 400 000 habitants des villages périphériques.

Narcisse Angan

Publié le 13/05/23 10:15

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