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Depuis le 11 octobre dernier, Ejara SAS, une entité de la fintech camerounaise Ejara, est devenue la 56ème société à obtenir son enregistrement comme prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF) en France. Grâce à cet agrément qui lui confère un statut légal en France, la fintech peut désormais proposer des services de conservation, d'échange, d'achat et de vente d'actifs numériques.
Ejara amorce ainsi une étape cruciale dans son développement à l'international. " Notre ambition [avec cet enregistrement] reste la même : démocratiser l'accès à l'investissement et à l'épargne pour les populations en Afrique francophone et la diaspora. Notre licence s'inscrit pleinement dans cette vision. Il y a tellement de cas d'usages possibles aujourd'hui avec les cryptos, surtout quand on est présent sur les deux continents comme nous le sommes, et nous escomptons nous appuyer sur les besoins de nos futurs utilisateurs en France pour co-construire la meilleure offre pour eux " a réagit Tierno Tall, Head of Product & Growth chez Ejara.
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La start-up rejoint ainsi Binance et Société Générale dans la longue liste des PSAN agréés sur le marché français. Toutefois, enregistrement ne vaut pas" agrément " de l'AMF, qui est une procédure distincte et facultative. A cette date, aucun de ces PSAN n'a été agréé par le gendarme boursier.
Fondée en 2020 par la camerounaise Nelly Chatue Diop, Ejara a bouclé en 1 an plus tard, un tour de table de 2 millions de dollars pour " fournir des services de cryptage et d'investissement en Afrique francophone ". Aujourd'hui, via son application Android et iOS, elle revendique plus de 50. 000 utilisateurs originaires du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Gabon et du Sénégal.
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Fernand Ghokeng
La Rédaction
Publié le 19/10/22 17:56