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En Guinée Équatoriale, Theresa Isabel Nnang est devenue la toute première femme à prendre les commandes de GEPetrol, la compagnie pétrolière publique d'un pays qui tire essentiellement ses revenus de l'or noir. Elle a été nommée le 24 février dernier par le président Téodoro Obiang Nguema en remplacement d'Antonio Oburu Ondo, nommé ministre des Mines et des Hydrocarbures lors du remaniement ministériel de début février.
À 36 ans, la nouvelle promue est ingénieure des mines qui occupait jusqu'ici le poste de directrice adjointe au sein de l'entreprise qu'elle a rejoint en 2015. Diplômée de l'Université polytechnique de Madrid, elle justifie d'au moins 10 ans d'expérience dans l'industrie pétrolière. Elle est également titulaire d'un master en exploration et production d'hydrocarbures de l'Université Heriot Watt d'Édimbourd en Écosse. Avant de rejoindre GEPetrol elle a passé plusieurs années à Repsol, l'un des principaux groupes pétroliers et gaziers espagnol.
Theresa Isabel Nnang prend les rênes de la compagnie publique au moment où la production du brut équatoguinéen est en chute libre (passée de 162 000 barils/jour en 2017 à 88 000 barils/j à fin 2021) en raison du vieillissement de certains champs pétroliers.
Le défi pour la nouvelle dirigeante sera donc de maximiser l'exploration et l'investissement dans de nouveaux champs pétroliers en partenariat avec de grands groupes étrangers. Elle devra s'inspirer du contrat de partage de production récemment signée entre l'État et Panoro Energy et Africa Oil Corp sur 3 blocs offshore riches en hydrocarbures en milieu de mois.
De plus, elle devra accélérer le développement du projet de gaz naturel liquéfié Fortuna, un projet d'envergure qui peut générer d'importants revenus pour les caisses publiques, mais dont l'exploitation traîne depuis des années.
La GEPetrol sera également appelé à opérer sur les actifs d'Exxon Mobil sur le champ pétrolier offshore de Zafiro après que le groupe américain ait annoncé sa volonté de se retirer du pays à l'expiration de son contrat en 2026. Le président Téodoro Obiang Nguema avait affirmé sa volonté de laisser l'exploitation de cet important gisement à la compagnie publique plutôt que de la privatiser à nouveau.
Dans le secteur amont, Theresa Isabel Nnang représentera les intérêts de l'État dans la construction de la toute première raffinerie du pays d'une capacité de 20 000 barils par jour. D'un coût de 450 millions de dollars, le projet sera mis en œuvre avec le concours des entreprises chinoises CRCC et CIRDL.
Fernand Ghokeng
Publié le 27/02/23 15:31
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