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Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne
Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump a fait de la politique commerciale une arme de négociation avec le reste du monde. L'Union européenne (UE) n'échappe pas à ses hausses des droits de douane. Conformément à une stratégie protectionniste qu'il poursuit sans relâche, les États-Unis viennent d'appliquer de nouveaux tarifs douaniers sur l'acier et l'aluminium, des produits essentiels au secteur industriel européen. Face à cet état fait, Bruxelles a réagi dans un communiqué publié ce 12 mars, en activant des mesures de rétorsion, annonçant l'augmentation des taxes sur une série de produits emblématiques en provenance des États-Unis.
Ainsi, à compter du 1ᵉʳ avril prochain, l'Union européenne annoncera dans une première étape de nouvelles taxes, sur des produits américains, comme les bateaux, les motos Harley-Davidson et le bourbon du Kentucky. Et en seconde étape, d'autres impositions complémentaires interviendront deux semaines plus tard, soit le 13 avril. Ces mesures sont une réponse directe aux décisions juges unilatérales de Washington, qui, sous l'impulsion de Donald Trump, ont remis en cause l'équilibre des échanges commerciaux.
Les taxes américaines affectent 28 milliards de dollars d'échanges commerciaux
Ce retour à des droits de douane plus élevés marque une nouvelle escalade dans la guerre commerciale entre les deux puissances économiques. Selon la Commission européenne, ces nouvelles taxes américaines affectent environ 28 milliards de dollars (environ 26 milliards d'euros), soit 17 054 milliards FCFA d'échanges commerciaux. Une somme considérable qui représente une part non négligeable des exportations de l'Union européenne vers les États-Unis.
Le raisonnement derrière ces droits de douane américains est la défense de l'industrie sidérurgique nationale. Le président Trump a justifié ces mesures comme une réponse à une prétendue concurrence déloyale, mais cette stratégie a des conséquences bien au-delà des frontières américaines.
La voie de la négociation reste ouverte
La commission européenne a choisi de ne pas déclencher immédiatement un conflit à grande échelle. L'UE reste prête à collaborer avec l'administration américaine pour trouver une solution négociée. Cette approche modérée reflète une volonté de réagir de manière proportionnée, tout en laissant une porte ouverte au dialogue. Ce qui revient à dire que les mesures susmentionnées peuvent être annulées à tout moment si une telle solution est trouvée. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a insisté sur le caractère néfaste des droits de douane, non seulement pour les entreprises, mais aussi pour les consommateurs. " Ces taxes nuisent à l'économie de chaque côté de l'Atlantique ", a-t-elle déclaré, soulignant les risques de hausses de prix et de réduction des choix pour les consommateurs européens, déjà affectés par la crise du coût de la vie.
Narcisse Angan
Publié le 12/03/25 16:41
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