La crise de semi-conducteurs suscite des craintes sur le marché mondial de l’automobile

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La production mondiale de véhicule pourrait chuter drastiquement si la pénurie de semi-conducteurs qui prévaut depuis la survenue la pandémie de la Covid-19 se poursuit.

Les semi-conducteurs sont des matériaux qui conditionnent toute l'électronique de plusieurs appareils dont les voitures, pour lesquelles il faut au minimum 1 500 pour la fabrication d'un seul engin.

Selon les dernières estimations de plusieurs cabinets d'étude dont IHS Markit et AlixPartners de renommée mondiale, la crise des semi-conducteurs devrait coûter près de 210 milliards de dollars à l'industrie automobile en 2021. Ce, du fait d'une baisse de la production mondiale de 10,6 millions de véhicules.

Aujourd'hui, les constructeurs n'espèrent plus un retour à la normale avant 2023. La croissance de leur marché initialement projetée à 12,9% pour 2022 a été revue à la baisse et ne devrait pas excéder 9,2 %. 

Cette pénurie, l'on l'explique par les vagues de confinement récurrentes observées dans les principaux pays producteurs de ces puces que sont la Malaisie, le Vietnam et les Philippines fortement affectés par la pandémie de la Covid-19. Ce qui a entraîné un fort ralentissement de la production des semi-conducteurs. La Malaisie, qui à elle seule produit 13% des puces électroniques dédiées à l'industrie automobile, ne prévoit pas lever sa mesure d'urgence sanitaire avant le mois d'octobre prochain. Ce qui ne manquera pas de se répercuter sur l'activité des constructeurs automobiles.

Notons que le géant mondial Toyota,  qui avait jusque-là maintenu son niveau de production, a finalement réduit de 400 000 véhicules sa production mondiale du mois de septembre initialement de 900 000 véhicules.

Junior KONAN

La Rédaction

Publié le 25/09/21 14:44

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