En Guinée Équatoriale, le ministère des Mines et des Hydrocarbures a annoncé que le décret portant création d'une compagnie minière nationale a été approuvé ce 20 novembre en conseil de ministre. Dénommée Sociedad Nacional de Minas et Canteras (SMC S.A ou Société Nationale des Mines et Carrières en français), elle aura pour objet, “l'exploration, la prospection, la production, la transformation, le stockage, le transport et la distribution et la conservation des ressources minérales nationales et non nationales”.
L'enjeu pour ce pays d'Afrique centrale est surtout de développer son potentiel minier afin de diversifier les ressources publiques qui sont essentiellement corrélées à l'exploitation pétrolière en forte baisse ces dernières années. Le gouvernement n'a pas donné plus de détails sur les différentes attributions de cette nouvelle société.
L'intérêt pour la monétisation des richesses minières de la Guinée Équatoriale a été perceptible en 2019, année au cours de laquelle Malabo a attribué les premiers permis miniers pour l'exploration de son sous-sol. Ces permis portaient sur 15 blocs dont 7 avaient été attribués à l'américain Blue Magnolia Investments LLC, notamment pour le cuivre, le platine, l'or, l'uranium, la bauxite et le plomb. Le canadien Eco Oro Minerals Corp avait hérité de quatre blocs pour l'argent, le cuivre, le zinc, le plomb et le nickel tandis que le britannique Akoga Resources, lui, avait décroché un permis pour l'exploration du platine. Les américains Manhattan Mining Investment et Shefa Minerals s'étaient vu attribuer des autorisations pour la recherche et éventuellement l'exploitation de l'or.
Cédrick Jiongo
La Rédaction
Publié le 21/11/23 09:40