Le Nigéria multiplie par cinq les exigences de capital minimum des compagnies d'assurances

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Le gouvernement fédéral du Nigéria a multiplié par cinq les exigences minimales de capital pour les compagnies d'assurance, donnant aux opérateurs 12 mois pour se conformer ou risquer de perdre leur licence.  

La directive, émise par la Commission nationale des assurances (NAICOM), fait partie des réformes radicales prévues par la nouvelle loi sur la réforme du secteur des assurances, promulguée par le président Bola Ahmed Tinubu au début du mois. 

En vertu du nouveau cadre, les assureurs non-vie doivent augmenter leurs capitaux de 3 à 15 milliards de nairas (1,1 milliard FCFA à 5,5 milliards FCFA), les assureurs vie de 2 à 10 milliards de nairas (731 millions à 3,7 milliards FCFA) et les réassureurs de 10 à 35 milliards de nairas (3,7 milliards FCFA à 12,8 milliards FCFA). La législation vise à renforcer la capacité de prise de risque du secteur, à améliorer le règlement des sinistres et à renforcer la confiance des investisseurs.

La directive de recapitalisation fait partie d'un programme de réforme économique plus large défendu par le président Tinubu, visant à faire passer l'économie nigériane de 243 milliards de dollars à 1 000 milliards de dollars d'ici 2030. 

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La réforme devrait déclencher une vague de fusions et d'acquisitions, les petites entreprises cherchant à consolider leurs ressources pour respecter les nouveaux critères. Les leaders du secteur ont exprimé leur soutien à la législation, soulignant son potentiel à accroître la pénétration de l'assurance et à aligner le Nigéria sur les normes mondiales. 

Voir aussi - Assurances : La CIMA maintient l'exigence de 3 milliards FCFA de capital 

Les nouveaux seuils de fonds propres remplacent les exigences qui sont restées inchangées depuis 2007, malgré les pressions inflationnistes et les risques opérationnels accrus. 

La réforme introduit également une approche du capital basée sur le risque, permettant aux entreprises d'aligner leurs niveaux de capital sur leur appétence au risque, tout en maintenant les nouveaux seuils comme exigences d'entrée minimales.

Jean Mermoz Konandi

Publié le 14/08/25 13:26

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