Pour financer son budget 2025, le Nigéria mise sur une hausse de sa production pétrolière

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Le Président du Nigéria Bola Ahmed Tinubu a présenté ce 18 décembre devant le Parlement, le budget de l'État fédéral pour le compte de l'exercice 2025. Un budget "de restauration", a-t-il indiqué, qui vise à "restructurer notre économie, stimuler le développement du capital humain, accroître le volume des échanges et des investissements (…) et, en fin de compte, accroître la compétitivité de notre économie".

Cet optimisme se reflète dans les projections du gouvernement qui, en 2025, table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 4,6 % au-dessus des 3,2 % anticipés par le FMI. Il s'attend également à ce que l'inflation annuelle ralentisse à 15 % en 2025, contre plus de 34 % cette année. "C'est un budget ambitieux mais nécessaire pour assurer notre avenir", a déclaré Tinubu.

Au niveau budgétaire, le gouvernement envisage de dépenser 47 900 milliards de nairas (31 milliards de dollars) et de collecter 34 800 milliards de nairas (22,53 milliards USD) de recettes au cours de l'exercice budgétaire commençant le 1er janvier. Cela laisse un déficit de 13 100 milliards de nairas que le pays financera via de nouveaux emprunts sur les marchés locaux et internationaux. S'agissant des recettes, Bola Ahmed Tinubu a indiqué qu'elles devraient être portées par "une augmentation de la production et des exportations de pétrole brut". Le dirigeant cible, en effet, une production journalière de 2,06 millions de barils pour un prix de 75 dollars le baril.

Voir aussi : Nigéria : La production du pétrole brut baisse de 17% en avril

Une hypothèse très optimiste quand on sait que ces dernières années, le Nigéria a eu tout le mal du monde à respecter ses objectifs de production de l'OPEP, principalement à cause du vol de sa production. Bola Tinubu a indiqué que le relèvement projeté sera soutenu par l'entrée en service de nouveaux puits, sans préciser lesquels. S'agissant des dépenses, le dirigeant a indiqué qu'il accorderait la priorité au développement du capital humain. Le service de la dette, lui, absorbera près de la moitié des dépenses, soit 15 800 milliards de nairas.

La Rédaction

Publié le 19/12/24 17:20

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