La BAD officialise une nouvelle enquête sur Akinwumi Adesina et fait d

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websika websika
08/06/2020 10:40:00
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Merci cher Sidikh pour votre contribution très intéressante. Le président de la BAD a un bilan fort admirable et d'importantes investissements ont été réalisés sur tout le continent ces 5 dernières années. Mais il y a aussi cette exigence de rendre compte à ses mandants sur sa gouvernance. Oui il faut s'assurer que cela se fasse en toute transparence, mais il importe que des comptes soient rendus. Il est possible que des erreurs aient pu être commises et ce sera à l'institution après d'en juger de la gravité ou non. En Afrique, c'est souvent ce qui manque dans nos Etats où demander des comptes à un dirigeant est tabou et mal perçu.

Au-delà, avec son bilan jugé très positif par les observateurs, Akinwumi Adesina a besoin d'être lavé de tout soupçon pour entamer son second mandat en tout sérénité.
  
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Sidikh Sidikh
07/06/2020 04:23:59
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L'essentiel est que les éléments, les preuves devant constituer les motifs de culpabilité ou d'innocence soient fondés sur des facteurs palpables et non sur du subjectif. En plus faudrait il que ces derniers soient significatifs et menacent l'atteinte des objectifs et la stabilité de l'institution . Une gestion parfaite , sans faute , sans erreurs des affaires de cette vie n'existe pas chez les humains. Le realisme et l'efficience est toujours dans la mise en place de procédures de suivi et fe contrôles appropriées à toute institutions. Faudrait il que ces procédures soient justes , cohérentes, appropriées et ne relèvent que la justice, d'une justice non assujettie au capital mais uniquement à la vérité universelle et indépendante.


  
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Sidikh Sidikh
07/06/2020 04:23:59
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Akinwumi Adesina, le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), fera bien face à une autre enquête cette fois menée par une personne ressource extérieure. Le bureau du conseil des gouverneurs de l'institution a confirmé la nouvelle procédure au terme d'une réunion ténue hier jeudi 4 juin, apportant cette fois des précisions sur la nouvelle procédure indépendante réclamée par les Etats-Unis.

" (…) dans le but de réconcilier les différents points de vue de chaque gouverneur dans la résolution de cette affaire, le Bureau convient d'autoriser une revue indépendante du rapport du comité d'éthique des conseils d'administration concernant les allégations examinées (…) et les éléments fournis par le Président du Groupe de la Banque dans l'intérêt d'une procédure en bonne et due forme " peut-on lire dans le document qui a sanctionné la rencontre.

Ainsi, l'institution évoque une " revue "  du rapport du comité d'éthique qui a disculpé Akinwumi Adesina ainsi que des éléments qu'il a apporté au dossier pour sa défense, sans toutefois faire mention du rapport rédigé par les lanceurs d'alerte à l'origine de cette affaire.

Cette " revue " sera toutefois confiée à une personne réputée " neutre, intègre, de haut calibre ayant une expérience incontestable et une réputation internationale avérée ". Elle devra en outre se dérouler dans " un délai de deux à quatre semaines maximum " pour tenir compte du calendrier électoral du groupe qui doit élire son président d'ici fin août normalement.

Le président Akinwumi Adesina, seul candidat à sa succession, a obtenu en début de semaine le soutien ferme du Nigéria, premier actionnaire du groupe de la BAD, et pourrait voir au moins une grande partie des Etats africains se coaliser autour de lui, mettant en avant son bilan jugé largement satisfaisant sur ces 5 années de mandat.

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Pour rappel, un groupe de lanceurs d'alerte, présentés comme des employés du groupe, a, dans ce qui peut être considéré comme un véritable pamphlet, porté de graves allégations sur la gouvernance du Nigérian accusé d'avoir violé à maintes reprises les procédures et règles de gestion de l'institution.

Il faut noter que les gouverneurs sont les représentants 81 pays actionnaires du groupe et en représente l'organe de décision suprême.


  
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