ESCP Business School et Deloitte Côte d’Ivoire mettent en lumière le management des talents

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Le management des talents à l'ère des ruptures, était au cœur d'une masterclass suivie d'une table-ronde le 10 février dernier à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.  Cet événement co-organisé par ESCP Business School, la plus ancienne école de commerce au monde basée à Paris et Deloitte Abidjan, cabinet spécialisé en audit, conseil financier et juridique, a réuni des leaders d'industrie, des professionnels des ressources humaines et des cadres dirigeants, afin d'explorer des stratégies permettant de préparer les talents aux défis de demain.

Dans son propos introductif, Véronique Tran, professeure, vice-présidente exécutive et doyenne de la formation continue et des relations entreprises à ESCP Business School, a apporté un regard éclairé sur l'adaptation des stratégies de gestion des talents face aux évolutions technologiques, économiques et sociétales.

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Au cours de sa masterclass, elle a mis en évidence les défis spécifiques au développement des talents à la fois partagés globalement par toutes les entreprises et plus spécifiquement au contexte de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique subsaharienne. ‘'On sait que les attentes des employés ne sont plus les mêmes dans cette ère post-Covid, ils attendent du sens, de la flexibilité dans leur parcours de carrière et leur organisation de travail.  Parallèlement, l'essor du travail indépendant et la puissance transformatrice de l'Intelligence artificielle (IA) bouleversent les structures de travail traditionnelles'', a-t-elle déclaré.

Elle a en outre ajouté : ''Les gouvernements évoluent, les réformes économiques redessinent les industries, les accords commerciaux se transforment, et en Côte d'Ivoire nous avons à la fois des talents très bien formés et diplômés des meilleures écoles. Nous avons une main-d'œuvre où 60 % des professionnels ont moins de 25 ans, n'étant parfois pas allés à l'école, et donc avec des attentes très différentes en matière de conditions de travail et de rémunération''.

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Alors, dans un tel environnement, la gestion efficace des talents ne se présente plus comme un simple atout, mais plutôt une nécessité. Véronique Tran a insisté sur un point fondamental : ‘'Quel que soit le contexte, une chose demeure essentielle : un leadership agile, inclusif et responsable est indispensable pour faire face aux ruptures''.

Analyses d'experts et échanges stratégiques

A la suite de l'intervention de professeure Tran, une table ronde réunissant un panel de dirigeants d'entreprise, a permis de partager leur expertise sur l'évolution du management des talents, avec un focus particulier sur les dynamiques du marché ivoirien et africain. Cette discussion a été animée par Damien Jacquart, managing partner, Deloitte Côte d'Ivoire Lead partner financial advisory Afrique, Fetah Ouzzani, senior advisor, ESCP Executive Education & intervenant en management.

Parmi les intervenants, figuraient Didier Acouetey, président exécutif groupe AfricSearch, Habib Bamba, directeur de la transformation du digital et des médias, par ailleurs directeur de la Fondation Orange Côte d'Ivoire ; Reda Bendeddouche, directeur des ressources humaines, AXIAN Telecom; Ahmed Faman Diarra, directeur des ressources humaines, Ecobank Côte d'Ivoire et Fanny Ondias, associée audit, Deloitte Côte d'Ivoire.

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Les échanges ponctués d'une série de questions-réponses ont essentiellement tourné sur les stratégies permettant aux entreprises de bâtir une main-d'œuvre résiliente et tournée vers l'avenir, en alliant investissements stratégiques dans les talents et adoption des technologies de pointe. Ces experts ont également partagé leur vision des impératifs du leadership dans la région et ont abordé les défis majeurs du secteur des ressources humaines, notamment la rétention des talents et l'impact croissant de l'intelligence artificielle sur le développement du capital humain.

Il faut relever que cette conférence a bénéficié du soutien de Business France, de la Chambre de Commerce et d'Industrie France Côte d'Ivoire (CCIFCI) et de plusieurs autres institutions économiques établies dans le pays.

Narcisse Angan

Publié le 20/02/25 08:38

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