Le Gabon publie une trentaine de contrats pétrolier et minier conclus avec les multinationales

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Après les contrats forestiers, le 31 juillet dernier, le ministère de l'Économie au Gabon a levé le voile sur la gestion des ressources pétrolières et minières du pays. Sur son site web, le département ministériel a publié les synthèses de 26 contrats signés avec les compagnies étrangères (Total, Vaalco, Perenco, Oil India, Petronas, BW Energy…) et l'intégralité de quatre contrats dans le secteur de la mine solide. Selon une source au gouvernement, contactée par Sika Finance, les accords pétroliers sont assortis de clauses de confidentialité, d'où l'impossibilité pour le pays de les divulguer en intégralité.  

Voir aussi : Gabon : En guise de transparence, le gouvernement publie les contrats forestiers signés depuis 2005

Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un pas considérable vers la transparence promise par les autorités de transition pour rompre avec l'opacité qui a entouré la gestion de son sous-sol au cours des dernières années, favorisant une sous-déclaration des revenus générés. "Cette transparence permet aux citoyens, aux organisations de la société civile et aux investisseurs de comprendre les termes des accords, d'évaluer les bénéfices réels pour le pays et de s'assurer que les pratiques d'exploitation respectent les normes environnementales et sociales", rapporte le ministère de l'Économie et des Participations.

Voir aussi : Gabon : Les autorités s'engagent à publier les contrats pétroliers dans un soucis de transparence

Précisons que le pétrole occupe une place majeure dans l'économie gabonaise. En 2023, l'or noir a rapporté la moitié des recettes publiques du pays. D'après le FMI, le manque de transparence sur les contrats, la production et le partage des revenus ne permettait pas de connaître avec précision les réels revenus générés par le secteur extractif.

Toujours dans un élan de transparence, le gouvernement de transition a également fait la lumière sur les dépenses extra-budgétaires de la précédente administration. Ce qui a permis de faire ressortir une sous-déclaration des postes de dépenses, le manque de données relatives aux entreprises publiques, et la dissimulation de comptes bancaires en dehors du Trésor.

Cédrick JIONGO

La Rédaction

Publié le 03/09/24 13:38

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