Les Émirats arabes unis envisage d’investir jusqu’à 50 milliards d’euros dans un data center en France

Les Émirats arabes unis ont annoncé un investissement massif de 30 à 50 milliards d'euros en faveur de la France pour la construction d'un data center d'une capacité pouvant atteindre un gigawatt. Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un partenariat stratégique franco-émirati visant à positionner la France comme un leader européen dans le domaine de l'intelligence artificielle.

L'annonce a été faite le jeudi 6 février 2025 à l'occasion du premier jour du sommet mondial sur l'intelligence artificielle (IA) qui se tient à Paris jusqu'au 11 février. Ce projet, qualifié de "campus IA" par l'Elysée, devrait devenir le plus grand centre européen d'infrastructure numérique et d'innovation en intelligence artificielle.

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Ce campus sera développé par un consortium de champions industriels franco-émiratis, parmi lesquels figure le fonds d'investissement MGX, adossé aux Émirats arabes unis. Bien que la localisation exacte de ce complexe de technologie ne soit pas encore déterminée, la ministre française en charge de l'IA, Clara Chappaz, a indiqué que 35 sites sur le territoire national étaient d'ores et déjà "prêts à l'emploi" pour accueillir de nouveaux centres de données.

L'accord comprend également des investissements dans l'acquisition de puces de pointe, le développement de talents. Ces infrastructures souveraines de cloud et d'IA doivent permettre à la France et aux Émirats de renforcer leur indépendance numérique face aux géants américains et chinois.

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Ce partenariat avec les Émirats arabes unis marque une étape clé dans la stratégie française de développement de l'IA. En attirant des capitaux étrangers et en renforçant son infrastructure technologique, la France cherche à s'imposer comme un hub incontournable pour l'IA en Europe, en concurrence avec des initiatives similaires en Allemagne et au Royaume-Uni.

Le sommet de Paris, coprésidé par la France et l'Inde, a débuté à l'école Polytechnique avec deux journées de tables rondes consacrées aux avancées technologiques et aux enjeux réglementaires de l'IA. Les discussions se poursuivront ce week-end autour de l'impact de l'IA sur la culture, avant une phase diplomatique lundi et mardi, qui devrait aboutir à une "déclaration de volonté de progrès partagée" entre les participants.

La Rédaction

Publié le 07/02/25 17:26