UNIMED : Décote intenable : 5,8x EV/EBITDA, 10,6x PER, cible 12,0 DT (

TN0009050014 - PX1
La bourse de Tunis Ouvre dans 5h40min
Voir tous les sujets

KITAR-M KITAR-M
10/09/2025 01:31:49
0

si vous estimez toujours le taux d'intérêts à 10 % c'est que vous n'avez pas encore compris l'effet de levier qui consiste justement à réduire le poids de l'obstacle



  
Répondre
Elinija Elinija
10/09/2025 01:10:45
0

Vous avez raison, l’effet de levier était très puissant quand les taux étaient à 4–6 %. Mais aujourd’hui, avec des taux à 10 %, ce même levier peut se transformer en risque et pénaliser la rentabilité. C’est pour ça qu’il faut raisonner en fonction du contexte actuel, pas seulement des principes enseignés il y a 30 ans


  
Répondre
KITAR-M KITAR-M
10/09/2025 00:47:31
0

Ainsi, vous avez tout vu et c'est fascinant . c'est pareil pour le levier financier tout est question de technique et d'ingéniosité


  
Répondre
bitcoin2020 bitcoin2020
10/09/2025 00:33:52
0

Vous m’avez rappelé une belle histoire d’enfance, Lorsque j’étais enfant, j’ai assisté à une scène qui m’est restée gravée dans la mémoire : une opération d’extraction de pierres. J’y ai vu un homme, frêle en apparence, à peine soixante kilos, réussir à déplacer à lui seul un bloc d’un mètre cube, pesant près d’une tonne. Ce contraste m’a profondément marqué : comment une telle disproportion entre la masse de l’homme et celle de la pierre pouvait-elle être surmontée ? La force brute n’y suffisait pas ; c’était l’ingéniosité, l’usage des leviers, l’art de dompter le poids par la technique, qui rendaient possible l’impossible.


  
Répondre
KITAR-M KITAR-M
10/09/2025 00:21:09
0

ça me rappelle ma jeunesse, je suis issu d'une famille pauvre mon regretté père travaillait la terre pour nous nourrir et en dehors des travaux agricoles il s'attelait à extraire les pierres utilisées dans la construction en utilisant justement la technique du levier qui lui permettait d'arracher de grosses pierres qu'il cassait à l'aide d'une pioche ou de coups de massues.

dans mes études secondaires nous avons eu en classes des 5ème (1ère partie du bac) et 6ème (deuxième partie du bac) un professeur de comptabilité qui s'appelait M. Tijani ABID c'était un sfaxien, expert comptable l'un des premiers experts comptables tunisiens diplômé de la faculté de Grenoble.

en nous enseignant justement l'effet du levier, il a fait le parallèle entre l'effet de levier financier et l'effet de levier de mon regretté père et je dois avouer que je n'ai eu aucune difficulté à tout assimiler dès le début

aussi essayer de me convaincre du contraire serait peine perdue parce que tout est question de dosage. quand il s'agissait de décoller une grosse rampe, mon père se faisait aider par moi ou une autre grande personne pour augmenter la pression afin d'atteindre la force nécessaire pour faire sauter le truc

le levier financier c'est la même chose, avec un dosage adéquat on a un résultat optimal


Message complété le 10/09/2025 00:44:40 par son auteur.

En fait le différend qui a opposé M. Charfeddine à Ekuity c'est justement que M. Charfeddine est totalement convaincu de l'efficacité de l'effet de levier qui lui permettait d'utiliser ses fonds propres pour financer d'autres projets


  
Répondre
Machiavelli Machiavelli
09/09/2025 23:28:08
0

.


  
Répondre
Elinija Elinija
09/09/2025 23:06:40
0

Li nabbara

Je n’est aucun titre pour l’instant

Je reprendrai position quand il restera moins de 200 K titres chez equity


  
Répondre
Elinija Elinija
09/09/2025 23:04:39
0

Dans tous les cas, les actionnaires d’Unimed devraient ressortir gagnants.

Il est inutile de prêter attention aux discours alarmistes ou aux tentatives de dénigrement du titre.

La clé est de rester rationnel et d’adopter une stratégie d’investissement optimisée.


À mon sens, la meilleure approche consiste à attendre la liquidation de la position d’Equity avant de renforcer sa participation.

Une demande limitée pourrait les contraindre à céder leurs titres à des niveaux plus bas, offrant ainsi une opportunité d’achat intéressante.


Ensuite, il sera pertinent de surveiller les mouvements de prise de bénéfices des spéculateurs, afin de profiter des fluctuations et de maximiser ses gains.


  
Répondre
Elinija Elinija
09/09/2025 22:55:45
0

Les dirigeants d’Unimed semblent vouloir maintenir un taux de distribution de 60 %.

Cette orientation correspond davantage aux intérêts de leur actionnaire de référence, actuellement confronté à une condamnation financière de 72 MDT. Dans ce contexte, une distribution élevée permet de maximiser les dividendes perçus et de limiter le risque d’une éventuelle saisie sur ses actions.


De son côté, le fonds Equity privilégie une approche différente : il défend avant tout l’intérêt de la société et cherche à optimiser la valorisation de son investissement, en favorisant le réinvestissement des bénéfices.


👉 En réalité, chacun a raison de son point de vue :

• L’actionnaire de référence cherche avant tout à sécuriser sa position personnelle.

• Le fonds vise une création de valeur durable et une performance boursière renforcée.


Les petits porteurs (PP) se retrouvent donc partagés :

• Certains se comportent en rentiers, privilégiant un rendement régulier en dividendes.

• D’autres adoptent une vision investisseur moyen/long terme, misant sur la croissance et la valorisation future.



Conséquences des deux scénarios

• Scénario dividendes élevés :

• La croissance de l’entreprise sera plus lente, faute de ressources réinvesties.

• L’actionnaire de référence consolide sa position.

• Les petits porteurs profitent d’un rendement immédiat en dividendes, mais la hausse du cours sera probablement plus modérée.

• Scénario réinvestissement :

• La société gagne en solidité financière et en valorisation plus rapidement.

• Mais l’actionnaire de référence pourrait voir sa participation fragilisée, ce qui ouvre la porte à un risque de gouvernance en cas de dilution ou de changement de contrôle.


  
Répondre
bitcoin2020 bitcoin2020
09/09/2025 22:34:22
0

@elinija

De 2017 à 2022

Les dividendes évoluaient de 225 millimes à 460 millimes

Elle représentaient toujours 60% dés bénéfices (+/-)

Et pourtant la société toujours en croissance respectueuse


  
Répondre
bitcoin2020 bitcoin2020
09/09/2025 22:23:23
0

Il est fascinant lorsque un haut niveau de discussion s’installe. On n’échange plus pour convaincre, mais pour comprendre, approfondir, et parfois même remettre en question ses propres certitudes.

Je suis nouveau dans ce groupe, je me demande pourquoi les discussions au sujet d’unimed sont toujours instructives et sans intrus parasites


  
Répondre
Elinija Elinija
09/09/2025 22:16:40
0

Il faut lui préciser que le TMM est à 8% et que les crédits d’investissement sont en moyenne à 11%


Travailler avec l’argent des autres quand les crédits sont à 2% comme ici en France et non pas à 11%


Je suis actionnaire dans une société de mise en bouteille de l’huile d’olive

On essaye de travailler avec l’argent de la banque et au final 80% du bénéfice partent en frais financiers pour la banque


  
Répondre
KITAR-M KITAR-M
09/09/2025 21:49:53
0

Bien que j'ai toujours tendance à raisonner en épicier, je suis tout de même allé voir ce gourou de TCHAT GPT qu'est-ce qu'il en pense et voilà sa réponse :


L'expression "il faut travailler avec l'argent des autres" suggère l'importance d'utiliser des financements externes pour développer une entreprise ou un projet. Cela met en avant l'idée de l'effet de levier, où l'on utilise l'argent de tiers (investisseurs, banques, etc.) pour générer des rendements supérieurs au coût du financement. Cette approche est courante dans le monde des affaires, permettant de croître plus rapidement qu'avec des fonds propres limités. Elle souligne aussi le besoin de bien gérer les risques et d'avoir une stratégie financière solide pour assurer la pérennité de l'entreprise.


j'espère qu'il ne m'a pas joué un mauvais tour


  
Répondre
bitcoin2020 bitcoin2020
09/09/2025 21:33:37
0

Si si c’est en relation avec l’âge

Plus on est âgé, moins on est tolérant au risque

Les jeunes prennent plus de risque

À un certain âge on est à la recherche de la stabilité et le revenu


  
Répondre
Elinija Elinija
09/09/2025 21:07:04
0

@aferkwi

Ce n’est pas une question d’âge

Soit on a une approche d’investisseur

Soit on a une approche de rentier


  
Répondre
Elinija Elinija
09/09/2025 21:03:00
0

Ness kol 3andha ChatGPT


Deux stratégies de financement de l’investissement de 40 MDT s’offrent à Unimed :


Stratégie 1 (distribution + crédit) : distribuer 18 MDT de dividendes (soit 16,3 MDT nets pour les actionnaires après retenue), puis financer par emprunt bancaire, générant 3 MDT d’intérêts par an pendant 7 ans (≈ 21 MDT, réduits à 18 MDT après économie d’impôt). L’endettement de l’entreprise augmente de 40 MDT.


Stratégie 2 (réinvestissement) : suspendre la distribution pendant 2 ans, réinvestir les bénéfices et éviter tout nouvel endettement. On économise ainsi environ 25 MDT de charges financières et fiscales, et on maintient une structure bilancielle solide (pas de +40 MDT de dettes).


Bilan :

• Les actionnaires renoncent à 32 MDT nets de dividendes à court terme.

• En contrepartie, la société crée 65 MDT de valeur (25 MDT d’économies + 40 MDT de dette évitée).

• Le rendement implicite est donc supérieur à 100 % sur quelques années.


Conclusion : La stratégie 2 est la plus créatrice de valeur, même si elle demande un effort de patience de la part des actionnaires. Un dividende réduit (plutôt que nul) pourrait constituer un bon compromis de gouvernance.



  
Répondre
Aferkiw Aferkiw
09/09/2025 21:02:45
0

Chabeb il n'y a pas de fausse ou mauvaise approche, il y a juste divergence d'objectifs :

- D'un côté de fortes dividendes en phase de croissance ralentissent cette dernière, donc on touche tout de suite plus, mais on mettra plus longtemps à avoir un valoriser d'avantage la boîte (et par conséquent le cours).

- De l'autre, des dividendes contenues, assurent une croissance plus fluide, mieux maîtrisée, et permettra d'atteindre une haute valorisation plus rapidement, de l'autre on touchera moins annuellement en dividendes.


Ce sont deux objectifs d'investissement qui se valent, mais chacun sa stratégie (certaines théories la lient à l"âge, plus on est agé, plus on est sensible aux dividendes, plus jeunes, on préfère la capitalisation, sans rancune, je ne connais personnellement aucun d'entre vous).

De mon côté, je préfère la seconde, ce n'est pas l'ambition du management actuel, c'est dommage mais pas grave, les fondamentaux et perspectivent restent bonnes.


Pour ce qui est de la valorisation, encore tout dépend des écoles, et des marchés, mais il n'est pas correct de valoriser à partir des dividendes, des capitaux propres et encore moins du nominal (sahha ceux qui se reconnaîtront).

Il y a juste des valeurs défensives qui malgré de maigres dividendes ont des capitaux élevés, qui continuent de miser sur la croissance et dont l'avenir ne présente pas de risque majeurs, et puis d'autres avec dividendes gonflés pour qui le cours stagnera éternellement car misent moins sur la croissance. Bref une valorisation cela reste subjectif (d'où les différentes interprétations) mais une constante demeure c'est que la valorisation est une estimation du rendement futur et non de l'actuel ;)

Donc une BNA ou une STB dont les performances dépendent essentiellement des orientations politiques du pays, et malgré des yield impressionnants, restent tributaires de leur futur incertain/flou.

De l'autre des SAH (que je n'apprécie pas particulièrement, mais c'est le premier exemple qui me vient en tête), ont des yield limités mais un avenir conséquent...

C'est ce qui fait que les couches valent plus que les banques, n'en déplaise à certains.

Bref, on ne vas trancher ce soir :)


  
Répondre
KITAR-M KITAR-M
09/09/2025 20:21:34
0

Pour moi elle peut emprunter 40 MD à 10 % max soit une charge total d'intérêts de l'ordre de 15 MD et un remboursement annuel moyen de 8 MD (Principal + intérêts)

si on retient que cet investissement va générer un CA supplémentaire de 40 MD et une marge comparable de 34 % soit 13,5 MD/an desquels on retranche 8 MD remboursement d'emprunt il nous reste quand même 5,5 MD soit 3,3 de bénéfice net supplémentaire qui viendraient enrichir les dividendes d'environ 18 %

Je pense qu'INVESTMENTBANK saura t'expliquer scientifiquement mieux que moi qui continue à raisonner d'une façon archaïque

Message complété le 09/09/2025 20:26:14 par son auteur.

Pourquoi veux-tu investir avec le bénéfice net alors qu'on peut investir avec la marge d'exploitation ?

Message complété le 09/09/2025 20:39:58 par son auteur.

t'as pas dis où sont passés les 5 D de la BNA ???


  
Répondre
Elinija Elinija
09/09/2025 18:26:43
0

Donc pour toi

Il vaut mieux distribuer des dividendes puis pour l’investissement il vaut mieux souscrire à un nouveau crédit à 12% d’intérêts

Un crédit de 40 millions de dinars sur 7 ans a 12% couterait 21 millions de dinars

Soit en moyenne 3 millions par an


Alors que ça représente 2 ans de bénéfices même pas


Réduire le dividende sur 2 ans fera économiser à la société 20 millions de dinars, permettrait de distribuer plus après 2 ans et augmenterait la valorisation de la société


  
Répondre
KITAR-M KITAR-M
09/09/2025 18:10:21
0

à mon avis, il ne faut pas limiter les dividendes pour n'importe quelle raison puisqu'il constituent le principal levier pour bien valoriser le titre.

La société n'a pas intérêts à avoir plus de fonds propres qu'il n'en faut, ça dégrade son taux de rentabilité des fonds propres. en cas de besoins pour un investissement ou autre la société peut soit augmenter son capital avec une prime de souscription consistante soit émettre un emprunt obligataire.

Au contraire, j'estime que la rétention des dividendes est une forme de voler les bénéfices des petits porteurs. <u style="font-weight: bold;">L'exemple (ce n'est pas une comparaison) le plus frappant est celui de la BNA; suivie par la BT ces deux banques sont en train d'affecter la majeure partie aux réserves. pourtant leurs valorisation n'a pas bougé :

- pour la BNA le bénéfice par action en 2023 était de 2,968 dinars ils ont distribué 0,9 D et affecté 2,068 en réserves . Pour 2024 le bénéfice par action était de 3,977, après distribution d'un dividende de 1 D, ils ont affecté en réserves 2,977 D soit 5,045 D affectés aux réserves sur les deux année . Pourtant le cours de l'action en bourse n'a pas évolué d'un yota (oscillant entre 8,5 et 9,5). où sont alors passés les 5 dinars déposés par les actionnaires ??

Imaginez quelle serait la valorisation de l'action si elle avait distribué 50 % de ses bénéfices comme AB par exemple

en optant pour une distribution généreuses de dividendes, Attijari bank est valorisée à près de 58 D et elle affiche le meilleur ROE de la place, près de 30 %

même chose pour la BT accaparée par H. Kammoun pas un sous affecté aux réserves n'est traduit dans la valorisation de l'action qui reste dans la limite des 5 D avec plein de déclaration d'opérations significatives d'achat de M. Kammoun


  
Répondre

Retour au forum TUNINDEX