Le Nigéria franchit une nouvelle étape vers la simplification et la modernisation de ses procédures administratives en annonçant l'automatisation de son système d'approbation et de délivrance de visas de court séjour. Cette réforme, saluée par les experts et les acteurs du secteur, vise à réduire les délais d'attente et à faciliter l'accès au pays pour les voyageurs d'affaires et les touristes, tout en supprimant une industrie d'intermédiaires qui se développait autour du processus de demande de visa.
Le ministre nigérian en charge de l'Intérieur, Olubunmi Ojo, cité par Reuters, a indiqué que cette réforme est primordiale pour rendre le Nigéria plus attractif sur le plan international, notamment en matière de tourisme et de relations d'affaires.
Ainsi, les voyageurs pourront faire leur demande de visa de court séjour directement en ligne. L'approbation des demandes se fera dans un délai rapide de 24 à 48 heures, ce qui représente une avancée significative par rapport aux méthodes traditionnelles qui impliquaient souvent des retards et de longues attentes à l'aéroport. Une fois la demande validée, le visa électronique sera envoyé directement à l'adresse e-mail du demandeur, éliminant ainsi le besoin d'un autocollant physique à apposer sur le passeport à l'aéroport. Cette innovation devrait fluidifier l'expérience des voyageurs internationaux tout en simplifiant les procédures administratives.
Elimination d'un marché florissant d'intermédiaires
L'automatisation de la procédure de délivrance de visas pourrait également avoir un impact significatif sur le marché des intermédiaires, qui prospérait en offrant des services d'assistance pour les demandes de visa. Jusqu'à présent, de nombreux voyageurs dépendaient d'agents spécialisés pour naviguer dans les complexités du système de visa, un processus qui engendrait souvent des frais supplémentaires.
Grâce à cette réforme, le gouvernement espère non seulement rendre les procédures plus transparentes et accessibles, mais aussi couper court aux pratiques souvent opaques et onéreuses qui accompagnaient les démarches administratives traditionnelles.
Narcisse Angan
Publié le 03/03/25 18:28
306,33 0,05%
16/06/2025 Le Cameroun remet en question l'efficacité de l’Accord de partenariat avec l’Union européenne
16/06/2025 Nigeria : Dangote va livrer son carburant sans intermédiaire
16/06/2025 Contrebande de l’or au Ghana : Un manque à gagner de 11 milliards de dollars en cinq ans
16/06/2025 Le Cameroun va rembourser 72 milliards FCFA sur ses obligations de 2022 et 2023
16/06/2025 Inflation, Dette, Croissance … : La Côte d’Ivoire entre dans un nouveau cycle vertueux
16/06/2025 Tarifs douaniers américains et tensions commerciales : Ce qu’anticipe la BCEAO
16/06/2025 La BDEAC obtient 100 millions d’euros d’Afreximbank pour dynamiser les échanges en zone CEMAC
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.