Le Sénégal veut multiplier par 5 le volume des crédits accordés aux PME d'ici 2028

BRVMC0000000 - BRVMC
La BRVM Ouvre dans 25h19min

 

Le Forum sur la PME a été clôturé le samedi 15 juillet 2023 par les concertations sur le financement de cette catégorie d'entreprises. À cette occasion l'ambition d'atteindre 3 000 milliards FCFA d'encours de crédit en 2028 a été présentée par l'Agence de développement et d'encadrement des Petites et moyennes (ADEPME).

Le pays vise à passer de 500 milliards FCFA en 2023 à 3 000 milliards FCFA de financements octroyés aux PME en 2028. Ainsi l'encours de crédit des PME devrait passer de 9% du volume global à un niveau de 25% dans l'intervalle.

En ce qui concerne le nombre, le Sénégal ambitionne de passer de 500 000 à 1,2 million de PME bénéficiaires de financements octroyés par les institutions de microfinance, la Délégation à l'entreprenariat rapide (DER), et les autres mécanismes de financement.

Concernant celle disposant d'états financiers, le Sénégal veut voir ce la proportion passer de 3% à 20%. Dans la même veine, il compte voir le défaut de remboursement de crédit régresser de 30% à 10%.

Sur les 3 000 milliards FCFA de financements visés d'ici 2028, 2 000 milliards devront provenir des banques et des microfinances, 500 milliards de l'Etat à travers les structures publiques et 500 milliards pour les partenaires techniques et financiers (en ligne directe ou indirecte).

Voir aussi - Sénégal : Un guichet unique lancé pour le financement des PME

Pour réussir cette politique, le Sénégal compte mettre en œuvre 10 réformes d'un coût global de 111 milliards FCFA. Elles portent notamment sur le renforcement du dispositif de la BCEAO, les facilités au profit des institutions de financement, l'accès aux ressources pour le financement des PME, le renforcement de l'accompagnement des PME, le renforcement des mécanismes de garanties pour les PME et l'adaptation de la fiscalité des PME pour promouvoir leur compétitivité et accélérer leur formalisation.

À côté, le Sénégal veut également utiliser d'autres leviers financiers tels que le financement en capital, l'affacturage, le crédit-bail et la finance islamique, ainsi que les mécanismes d'accès au financement aux entreprises dirigées par les femmes et les jeunes.

Mouhamadou Dieng

Publié le 16/07/23 14:00

SOYEZ LE PREMIER A REAGIR A CET ARTICLE

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

XsCicQUgKk5zjhq79_yrN6sHEb6oshFqe5IdFSimGpo False